Quoi de plus dé stressant et bénéfique pour un étudiant, en permanence sous pression à cause des cours, des examens et des tracasseries du transport et de l'hébergement, (mais aussi du climat général régnant au sein de notre université, lequel est fait de tensions et de violence…), que de faire du sport, se distraire et s'amuser ? Faute de temps, nombre d'étudiants ne peuvent se défouler sainement. Et c'est dans le but de permettre aux étudiants de prendre conscience de l'importance de ce volet qu'un Salon des nouvelles technologies, de l'informatique et des jeux vidéo a été abrité par l'université Saad Dahlab de Blida les 7, 8, et 9 décembre derniers. C'est à l'Alliance pour le rassemblement estudiantin (AREN) de l'université de Blida qu'est venue l'idée de l'organisation de cette manifestation. «Souvent, les étudiants ne se rappellent l'existence des organisations estudiantines que lors des grèves ou des mouvements de revendication. A la faveur de l'organisation de ce salon, nous avons voulu leur dire que des espaces d'expression, de communication, de divertissement et d'initiatives existent à travers les différentes universités que compte notre pays. Notre objectif vise deux aspects. Un premier d'ordre culturel et un second lié au divertissement. Pour ce dernier point, le moins que l'on puisse dire est que l'étudiant en manque terriblement. Nous nous félicitons de l'engouement des jeunes. Beaucoup ont même émis le souhait que ce salon dure plus que trois jours», nous dira Bella Hammou Adel, président de l'AREN de l'université de Blida, ajoutant qu'à l'avenir, ce salon ambitionne d'avoir une envergure régionale, voire nationale.Au cours de notre visite aux différents stands, nous avons en une idée dles types de jeux les plus en vogue de nos jours. Sous les rythmes de musique hard rock proposés par une dynamique équipe d'animation. Il faut savoir qu'un jeu vidéo est un jeu électronique qui fonctionne sur une console ou un ordinateur. Le jeu en lui-même est stocké sur un CD-Rom, un DVD ou une cartouche. Pour contrôler les objets qu'il voit à l'écran, l'utilisateur se sert d'un clavier, d'une souris ou d'une manette de jeu. Les manettes traditionnelles ont une forme aplatie et comportent des boutons de direction et d'action. Avec certains jeux, on peut également utiliser un volant ou un pistolet. La console est habituellement branchée à un téléviseur, alors que l'ordinateur est relié à un écran (appelé moniteur). L'utilisateur peut jouer seul devant son écran ou avec des amis. Il peut aussi se connecter à Internet et affronter des joueurs du monde entier. Lors de ce salon, les jeux proposés étaient de plus en plus réalistes, notamment grâce à l'utilisation d'images en trois dimensions (3D). Nous pouvons citer pêle-mêle les jeux de rôle, comme Final Fantasy, qui permettent au joueur de créer un ou plusieurs personnages et de les faire évoluer à travers de nombreuses aventures ; les jeux de simulation, dans lesquels le joueur peut construire et gérer une ville, un pays ou une civilisation ; les jeux de sports, dans lesquels le joueur peut, par exemple, diriger les joueurs d'une équipe de football ou conduire une voiture de course ainsi que les jeux de plate-forme, comme Mario ou Sonic, où le joueur doit guider un personnage dans un décor plein d'obstacles. Des jeux de stratégie, d'aventures, de combat étaient également présents à la faveur de ce salon. Il faut dire qu'un monde fou s'était agglutiné au niveau du stand où le joueur pouvait diriger les joueurs d'une équipe de football. Les récents résultats de l'équipe nationale de football et la ferveur qu'elle a suscitée ne doivent certainement pas être étrangers à cet état de fait. Insistant pour prendre part à la discussion, Lyes, 19 ans, étudiant en 2e année de droit, (il était aisé de s'apercevoir qu'il était un féru amateur des jeux vidéo) reviendra sur l'historique des jeux vidéo. «Le tout premier jeu vidéo a été créé en 1960 par un étudiant américain. Il s'agissait d'un jeu de combat entre vaisseaux spatiaux qui se nomme Space War [la Guerre de l'espace, NDLR]. Au départ, seules quelques salles de jeu proposaient ce nouveau type de divertissement. Les premières consoles branchées à un téléviseur ne furent inventées qu'en 1975. A l'époque, un seul jeu était disponible. Il s'agit de Pong, un jeu de tennis créé par la société américaine Atari. De nombreux autres jeux sont conçus pendant cette période : Break Out [jeu de casse-brique], Space Invaders [jeu de défense contre des extraterrestres], Donkey Kong [où le petit plombier Mario apparaît pour la première fois] et le célèbre Pac Man. Ces jeux ont un succès énorme sur console, puis sur ordinateur», dira notre interlocuteur, ajoutant que depuis lors, le jeu vidéo est devenu une véritable industrie qui ne cesse, d'ailleurs, de se développer. Il y a lieu de signaler que lors de ce salon, les enfants n'ont pas été oubliés. De nombreux jeux leur étaient spécialement destinés. Dans l'ensemble, ce sont des jeux éducatifs qui peuvent les aider à apprendre à écrire, à compter, à parler une langue ou à se familiariser avec un monde particulier (la ferme, la nature, etc.). Assis face à un micro-ordinateur, un enfant, tenant un appareil de direction, tentait de construire une maison. Sa mère, présente à ses côtés (elle nous a dit qu'elle était enseignante à l'université de Blida), le corrigeait à chaque fois qu'il commettait une erreur. «De tels jeux éveillent l'intérêt et la curiosité de l'enfant. En tous cas, lui en raffole. De tels jeux similaires existent sur Internet. L'un d'eux permet à l'enfant de jouer, en même temps, avec plusieurs enfants se trouvant dans différents endroits du monde», nous dira-t-elle. Avant de prendre congé, nos interlocuteurs nous informeront qu'ils comptent organiser, au cours du mois de mars prochain, un salon qui sera consacré cette fois-ci à un sujet tout à fait différent de celui dont il a été question durant ces derniers jours. Il s'agit de la culture japonaise. Tout un programme ! B. L.