La question relative au logement constitue assurément l'une des principales préoccupations du citoyen. Pour la tutelle, la crise actuelle que connaît le secteur du logement est le résultat de l'accumulation de plusieurs facteurs tout au long des dernières années. Dans ce secteur, l'anarchie est à son comble. Selon des statistiques réalisées en 2007 par le ministère de l'Habitat, 553 000 habitats précaires existent au niveau national. Il y a lieu, toutefois, de dire que certains citoyens préfèrent rester là où ils sont, demandant une aide de l'Etat afin de rénover leur habitation. D'autres, ayant un permis de construire, ont outrepassé les clauses contenues dans ce permis alors que, pour ceux qui ont complètement achevé leur construction, il s'avère qu'ils ne sont pas en possession d'un permis de construire ! Malgré les efforts déployés en vue de permettre à de nombreux pans de la société de pouvoir disposer d'un logement, outre la détermination de l'Etat à ne pas interrompre son effort de prise en charge des logements sociaux, force est de constater que les frustrés sont légion. Il ne faut pas être un spécialiste en matière d'urbanisme et de construction pour affirmer que la crise actuelle du logement est exacerbée par un certain nombre de facteurs, à l'image de la pénurie des matériaux de construction (notamment le ciment), de la mauvaise qualité du sol, de la lancinante question du foncier et du fait que l'Algérie soit un pays sismique. La loi de finances complémentaire de 2009 a accordé une bonification du taux d'intérêt pour les fonctionnaires afin qu'ils puissent acquérir ou construire un logement. Pour le logement social, il est acquis que l'Etat n'interrompra jamais son effort de prise en charge des logements sociaux, veillant à ce que ce type d'habitat revienne aux catégories à faible revenu. Dans ce cadre, des dispositions sont en cours de préparation en vue de la mise au point d'un fichier national pour parer à toute fraude dans ce domaine. Pour la formule AADL, sa reconduction en a réjoui plus d'un. L'on affirme qu'elle activera sous une autre appellation. B. L.