Bien que battus par l'Egypte avec le parti pris de l'arbitre béninois Koffi Codjia, les Verts, de l'avis de beaucoup d'observateurs algériens, ont fait un parcours honorable en Coupe d'Afrique des nations et l'avenir leur appartient, surtout que les joueurs sont crédités d'une meilleure prestation face aux Eléphants. Après leur élimination de la 27ème Coupe d'Afrique des nations (CAN) de football par les Pharaons d'Egypte à l'Estadio nacional de Benguela en Angola, le capitaine Yazid Mansouri et ses coéquipiers ne perdent pas espoir pour l'avenir. A leur arrivée dans leurs clubs, les joueurs étaient sereins. «Nous avons perdu cette CAN 2010 mais nous sommes confiants pour les prochaines sorties de l'équipe nationale. Car nous avons vu qu'il y a un bon cru. Il faut seulement travailler davantage pour qu'il y ait une synergie entre les jeunes et les anciens de l'équipe que nous sommes», confie Yazid Mansouri qui, par ailleurs, demande à ses coéquipiers de resserrer les rangs. En effet, le capitaine et nombre de ses coéquipiers, abordés à l'aéroport Houari Boumediene à leur retour, soutiennent qu'ils n'ont pas démérité. «Nous avons perdu en demi-finale à cause d'un arbitrage partial du Béninois Koffi Codjia. Ce jour-là, même si nous avions évolué à 15 sur le terrain, on n'aurait jamais gagné. Codjia était décidé à envoyer l'Egypte en finale.» Les Verts sont donc retournés dans leurs clubs avec une seule chose à l'esprit : travailler davantage pour bien représenter l'Algérie au prochain Mondial en Afrique du Sud. Au sujet de ce Mondial 2010, l'encadrement technique des Fennecs annonce qu'il y aura plusieurs changements dans l'effectif ? Cette CAN restera une leçon pour nous. Place maintenant au Mondial où notre équipe devra se ressaisir ? A quelques encablures du Mondial, il est temps de revoir la copie et travailler d'arrache-pied pour être au top le jour J. On apprend à chaque match. On apprend à chaque épreuve. C'est pour cela que l'équipe algérienne a toujours besoin de grandir. Sur le régime de «ce qui va de soi», les joueurs ne sauront se démarquer des choses naturelles du foot. Certains sélectionnés n'ont certes pas joué sur leur vraie valeur, mais leur présence au sein de l'équipe reste nécessaire. Une victoire ou une qualification, ça ne se revendique pas. Ça se mérite. Et forcément, l'équipe d'Algérie a, bien entendu, sa manière bien particulière de s'imposer, ce qui peut certainement ne pas faire l'unanimité. A travers le parcours auquel elle ne cesse de donner un sens, toujours selon ses propres moyens, elle a de toute évidence fait un choix et elle ne peut que suivre la nature de son cheminement. C'est-à-dire progresser étape par étape jusqu'au sprint final. Ça peut ne pas plaire à certains, mais le fait est toujours là : elle continue à forcer le respect. Le 3 mars prochain face à la Serbie, les Fennecs pourraient montrer un nouveau visage avec les Cedric, Fabbre, Lacen, Chadli, Benyamina, Soltani, Chakouri et Djebbour. En revanche, l'attaquant de l'Entente de Sétif, Abdelmalek Ziaya, qui n'a pas convaincu lors du tournoi angolais, pourrait disparaître de la liste pour un temps. Pour l'équipe d'Algérie, la porte de l'espoir ne s'est jamais fermée. Elle reste ouverte pour entretenir des signes d'espérance, de renaissance même. Du rêve ? Pourquoi pas… Ici et là, une nouvelle voie, une nouvelle destinée n'ont cessé de voir le jour. Y. B.