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Louisa Hanoune appelle au dialogue avec les enseignants grévistes
Suite au communiqué du ministère de l'éducation
Publié dans La Tribune le 07 - 03 - 2010

La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a réitéré hier son appel à l'intervention du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, dans la grève qui affecte l'éducation nationale et lui demande de lancer un message d'apaisement au nom des ministres de l'Education et de la Santé. Lors d'une conférence de presse tenue à la Mutuelle des matériaux de construction à Zéralda, Mme Hanoune est longuement revenue sur les tenants et les aboutissants du communiqué du ministère de l'Education enjoignant les enseignants
grévistes de reprendre le travail aujourd'hui sous peine de radiation de la fonction publique. La question a pesé de tout son poids sur l'ordre du jour de la session ordinaire du comité central du parti, tenue deux jours durant.
Mme Hanoune a laissé entendre, d'abord, que ce communiqué, qui dénote d'une impasse, ne peut être le résultat du seul ministère de l'Education, mais d'un problème de cohésion entre les institutions de l'Etat. Selon elle, il s'apparente à la même démarche qui a prévalu lorsque le pays était soumis au plan d'ajustement structurel (PAS) et aux injonctions du FMI, à l'origine de la promulgation de l'article 87 bis du code du travail.
S'adressant officiellement à M. Ouyahia, la secrétaire générale du PT lui demande de «ne pas appliquer les décisions contenues dans le communiqué», afin de «faire cesser toute dérive possible», dit-elle. Son argument est que cette démarche est «valable uniquement en temps de guerre», alors que, depuis 1989, l'Algérie s'est débarrassée des conditionnalités du PAS et tente maintenant, à travers la nouvelle réorientation économique, de résister aux pressions étrangères et de consacrer les intérêts nationaux.
Dans sa correspondance, Mme Hanoune a expliqué que «l'Etat qui ouvre un processus inclusif au profit d'anciens terroristes ne peut ouvrir une démarche exclusive à l'égard de la centaine de milliers de citoyens, de surcroît lorsqu'il s'agit d'enseignants qui ont milité pour que l'Algérie reste debout aux plus forts moments de la crise». Elle estime en outre que la démarche à l'encontre des enseignants est contraire aux décisions de l'Etat de lutter contre la corruption, ajoutant après une digression, qu'«un seul des trois milliards détournés pour l'achat de châteaux en Virginie par certains responsables, suffirait pour construire 1 million de logements». Jugeant inopportune la décision de recourir à la justice, elle devait plaider pour une séparation des pouvoirs, qui empêcherait l'exécutif d'impliquer la justice dans les affaires des syndicats. Et ce, avant de marteler que «l'Etat qui ouvre le dossier de l'abolition la peine de mort en se donnant les moyens d'un Etat moderne et œuvre à la recomposition du tissu social ne peut s'adresser avec des menaces
à sa population».
A travers le communiqué en question, elle entrevoit des centres d'intérêt occultes. Ceux-là même qui sont contre la loi de finances complémentaire, les positions de souveraineté, etc.
En soulignant, enfin, la nécessité de poursuivre cette démarche, elle s'est dite prête à aider car il s'agit d'une affaire d'«avenir et de
stabilité du pays».
A. R.


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