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Louh affirme : «Le dépistage du cancer du sein obligatoire pour les femmes assurées de 40 ans et plus» Tout en exhortant ses subordonnés à poursuivre la cadence dans la réforme du secteur
De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi Le dépistage du cancer du sein deviendra désormais obligatoire pour les femmes assurées et dont l'âge dépasse la quarantaine. C'est ce qu'a déclaré hier le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, depuis Constantine. «L'opération a été entamée en janvier 2010 et se poursuivra en octobre prochain à travers les quatre centres régionaux d'imagerie installés au niveau des CNAS régionales», précisera-t-il, ajoutant que des guichets spéciaux seront opérationnels dans toutes les wilayas pour permettre aux concernées de prendre rendez-vous. Une option, selon le ministre, qui vise non seulement la prévention de cette pathologie, mais aussi à réduire les coûts des soins au cas où le mal «se serait installé». En d'autres termes, réduire le taux de cette affection qui ne cesse de prendre de l'ampleur en Algérie. Pour ce faire, M. Louh promet d'élargir les compétences en les dotant de cycles de formation de haut niveau et de revoir leur grille de salaire à la hausse, une vaste campagne auquel sera associé le ministère de la Santé. Il reconnaît cependant la difficulté de la réforme car elle «touche le volet social, donc sensible». «Toute modification requiert autant de délicatesse et de soin. Comme elle nécessite une sérénité. Cela dit, il y a des gens qui n'adhèrent pas», émet avec contraste le ministre. Questionné à ce propos, il avouera que toute nouvelle perspective devrait prendre naissance dans des villes de l'intérieur - soit des régions pilotes – car, au Centre, les premiers essais sont souvent sujets à des embûches par intérêt ou… par passivité. Il s'est abstenu de donner plus de détails, mettant au premier plan le manque de transparence au niveau central, arguant qu'une wilaya ne connaît pas trop de complexité. En ce qui concerne la réforme, on apprend que le ministère du Travail a d'autres projets : réalisation d'une école nationale de la Sécurité sociale, élargissement du tiers payant et implantation d'une caisse de recouvrement. Evoquant la résorption du chômage, il est revenu sur le programme du président de la République qui prévoit la création de 3 millions de postes d'emploi à l'horizon 2014, c'est-à-dire lors de ce quinquennat. «D'ailleurs, ce sera l'ordre du jour avec les responsables du secteur pour les inciter à maintenir la même dynamique et concrétiser cet objectif qui demeure réalisable sans grande difficulté. L'Etat consacre autant de moyens pour garantir l'emploi», avouera-t-il. «L'ANSEJ et le CNAC vont créer 40 000 entreprises qui offriront 100 000 postes d'emploi par an. Il faudra compter avec le placement via l'ANEM sollicitée pour ouvrir 200 000 postes et IAP avec 30 000. Un million et demi de postes seront créés par le dispositif de l'Etat.» Sur un autre angle, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale a réitéré sa volonté de renforcer et d'organiser les organes de contrôle. En matière d'infrastructures relatives au secteur, le ministre a inauguré à la cité Zouaghi le nouveau siège de l'Inspection régionale du travail qui est à l'œuvre depuis le mois d'avril dernier. Elle chapeaute 6 wilayas de l'Est (Béjaïa, Jijel, Mila, Sétif, Bordj Bou Arréridj et Constantine). Il s'est également enquis du nouveau centre d'imagerie de la CNAS qui a acquis de nouveaux équipements. En somme, le ministre s'est montré satisfait des efforts fournis par le secteur. Reste à satisfaire la demande de la population en matière de prise en charge. D'ailleurs, il avoue que la réforme se concrétise au fur et à mesure et le terrain a été déjà balisé.