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La biodiversité dans le bassin méditerranéen en question
Pour mieux protéger l'environnement des dégradations
Publié dans La Tribune le 22 - 09 - 2010

De notre correspondante à Tlemcen
Amira Bensabeur
Inventaire et évaluation de la biodiversité, inventaire de la faune et de la flore, objectif 2010 pour stopper l'érosion de la biodiversité et établir le bilan en région méditerranéenne, la gestion de la biodiversité, conservation et restauration…. sont les principaux thèmes d'un colloque international qui sera organisé à l'université de Tlemcen sous le thème «La gestion et la conservation de la biodiversité
continentale dans le bassin méditerranéen» le mois d'octobre prochain, a-t-on indiqué auprès des organisateurs. Organisé par l'université en collaboration avec la direction des forêts et le parc national, ce colloque se veut une occasion, selon les organisateurs,
de montrer que la région méditerranéenne est l'un des 34 points chauds de biodiversité de la planète. «Elle possède des zones biogéographiques parmi les plus rares du monde et une biodiversité de grande importance. Les points chauds de biodiversité se caractérisent à la fois par des niveaux exceptionnels d'endémisme et par des niveaux critiques de pertes d'habitats (d'au moins 70%). Ils constituent, dès lors, l'objet principal des efforts de conservation», a-t-on indiqué Selon les documents de présentation de la rencontre, on note également que la position du bassin méditerranéen entre l'Eurasie et l'Afrique, ses caractéristiques géographiques, ainsi que son rôle d'abri pour les espèces pendant les périodes glaciaires, ont contribué à son immense diversité biologique et à son niveau élevé d'endémisme. Les organisateurs ont expliqué que la flore méditerranéenne illustre parfaitement cela «sur les 25 000 espèces connues de plantes méditerranéennes (ce qui correspond à 9,2% des espèces identifiées de par le monde, sur un territoire représentant seulement 1,5% de la surface terrestre), la moitié est particulièrement bien adaptée notamment aux périodes sèches et ne se trouve nulle part ailleurs dans le monde (espèces endémiques)», a-t-on relevé. Selon les organisateurs, le bassin méditerranéen a été le berceau de nombreuses civilisations : hôte des humains depuis des milliers d'années, il représente l'histoire exceptionnelle des interactions entre l'homme, la flore et la faune de la région. La biodiversité de la région méditerranéenne est cependant particulièrement menacée par les activités humaines. En tant que première destination touristique du monde, cette région marquée par une population dense et un développement intense est exposée à un large éventail de perturbations d'origine anthropique.
Cette rencontre scientifique donnera donc aux chercheurs et aux gestionnaires impliqués dans des opérations de conservation des milieux ou des espèces la possibilité de présenter leurs travaux, leurs attentes et de discuter des collaborations nécessaires. «Ce colloque sera également une occasion, à la veille de la fin de l'année 2010, de faire d'une part, le bilan des objectifs fixés pour enrayer l'érosion de la biodiversité et d'autre part, de débattre des derniers progrès méthodologiques et conceptuels.» Lors de cette rencontre, la direction du parc national présentera des interventions portant sur les missions du parc national de Tlemcen sur, entre autres, la protection des milieux naturels, la protection des espèces rares en voie de disparition, la sauvegarde et reconstitution écologiques des écosystèmes sensibles ainsi que l'éducation et sensibilisation du public sur la protection de la biodiversité par l'élaboration et la diffusion de brochures et dépliants. Cependant, il est à noter que la conservation et la gestion durable de la biodiversité dans les zones arides figurent en Algérie dans le programme des Nations unies pour le développement. Selon le rapport du PNUD, l'objectif de ce projet est d'appuyer le gouvernement algérien, par des actions pilotes, à la mise en défense participative des aires naturelles de trois zones : Mergueb à M'sila, Oglat Daïra à Naâma et Taghit à Béchar. Menacées par la dégradation des terres et la disparition de certaines espèces, ces zones sont classées comme prioritaires pour la conservation des écosystèmes des zones arides et semi-arides d'Algérie. Ce projet se propose également de constituer un levier au lancement du processus de décentralisation des décisions, de gestion et d'adoption de dialogue intersectoriel pour l'utilisation durable des ressources naturelles. En effet, faut-il le rappeler, la direction générale des forêts, selon les documents, a élaboré sa stratégie puisque l'Algérie avec une superficie de 2,4 millions de km2 abrite de grands ensembles biogéographiques constitués par la zone tellienne caractérisée par un climat méditerranéen de type sub-humide sec, soumise au phénomène de l'érosion, la zone steppique avec un climat aride et semi-aride confrontée à la désertification et enfin la zone saharienne qui occupe 80% du territoire sujette à un climat désertique. Cette diversité de paysages et de biotopes est soumise à une dégradation généralisée qui entraîne des conséquences néfastes tant au plan écologique que socioéconomique. Face à cette situation de dégradation généralisée, l'Algérie a, depuis les années 1970, entrepris un ensemble d'actions et de mesures stratégiques, institutionnelles et réglementaires pour enrayer ou du moins atténuer les effets de cette désertification. En matière de stratégies et politiques de développement durable, selon le rapport de la direction générale des forêts, il est à souligner que l'Algérie dispose de 7 millions d'hectares de surface agricole utile ( SAU) qui ne représentent que 3% de son territoire. Cette surface agricole utile correspond à 0,32 ha par habitant, chiffre en régression constante par le fait, d'une part de la croissance démographique et, d'autre part, des pertes en sol agricole dues aux phénomènes de dégradation. Dans ce cadre, une stratégie de protection et de développement a donné naissance à différents plans sectoriels qui seront mis en cohérence avec le Plan national d'action environnemental (PNAE) et le Schéma national d'aménagement du territoire (SNAT). Le plan national de reboisement a été élaboré en 1998 et l'objectif vise à étendre le patrimoine forestier sur 1 250 000 ha sur une période de vingt ans et permettre d'élever le taux de reboisement de 11% actuellement à 13% à l'horizon 2020.


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