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Faoudha ou la femme violentée par la société
Générale de la pièce d'Ahmed Al Agoune mercredi prochain au TNA
Publié dans La Tribune le 03 - 10 - 2010

Lorsque quatre femmes réunies par la misère de la vie se rencontrent sous le même toit, des états d'âme s'entrechoquent et donnent naissance à un véritable chaos émotionnel. C'est le thème que propose la dernière production du Théâtre national algérien intitulée Faoudha (l'anarchie), mise en scène par le jeune Ahmed El Agoune. Faoudha n'est pas un récit. La pièce met en scène le quotidien de quatre femmes tourmentées, pour qui la vie n'a guère été généreuse. Leur aînée est interprétée par la comédienne Nadia Talbi, une vieille veuve dont le mari a été assassiné la veille de leur union. Depuis ce jour fatidique, elle tente de survivre avec une lourde peine qui mine son cœur. Etant la plus âgée, ses trois compagnes la considèrent comme leur marraine. Khadidja (Mounira Roubhi Fissa), qui se plaît à se surnommer Didja, rêve d'un prince charmant pour se consoler de la dure réalité car Khadidja est promise au vieux hadj Slimane, un époux imposé par ses parents. La troisième jeune fille, campée par Samia Meziane, a sombré dans une profonde torpeur depuis le décès de son père qu'elle adorait. Depuis, elle voit son cher père partout. Elle voit dans tous les mâles qu'elle rencontre l'image de son père. Quant à la dernière jeune fille interprétée par Adila Bendimered, elle porte en elle le fruit de la passion. Elle est enceinte du fils d'un jeune de son village qui a disparu juste après sa grossesse, la laissant seule face à la honte. Ces quatre femmes, toutes vêtues de bleu, se réfugient souvent dans les douches pour se laver de leurs peines. Avec un texte signé Abdelmanem, les quatre comédiennes dévoileront au public des pages intimes de leurs vies respectives. Entre rêve et réalité, les spectateurs se perdront certainement. Les comédiennes de Faoudha lavent leur linge sale au sens propre et figuré. Entre audace, courage, peur et tristesse, Faoudha remue les tripes, surtout que les rôles sont campés par de véritables talents. De jeunes talents parrainés par une dame
de l'ancienne génération, Nadia Talbi. Mais au-delà des divagations de ces femmes, la pièce qui allie drame et comédie propose une véritable réflexion sur la société et la condition féminine. Elle dévoile la gent féminine sous ses angles les moins élogieux, elle la mythifie aussi grâce à la force de caractère des personnages. La scénographie de la pièce composée de quatre douches est signée par Nafti Salem, alors que la musique est l'œuvre de Bouchelouch Saïd. La générale de la pièce sera donnée mercredi soir prochain au Théâtre national algérien.
W. S.


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