Photo : APS Par Rabah Iguer Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a indiqué que le mouvement de l'année en cours intervient dans un contexte où l'Algérie est préoccupée par «la paix et la sécurité internationales». Ce mouvement, a-t-il rappelé, avait touché 27 postes diplomatiques, dont dix-neuf ambassadeurs, six consuls généraux et deux consuls. Le ministre, qui s'exprimait à l'ouverture d'un cycle de conférences destinées aux chefs de postes diplomatiques et consulaires nouvellement affectés à l'étranger, a également mis en exergue la désignation de quatre femmes diplomates à la faveur de ce mouvement. Relevant qu'il s'agit d'«une première depuis l'indépendance du pays», il a reconnu, toutefois, que le nombre actuel de femmes diplomates reste «insuffisant». Avec la désignation de quatre femmes à des postes diplomatiques supérieurs à l'étranger, le ministère des Affaires étrangères porte leur nombre à sept diplomates, a-t-il ajouté. S'agissant de la répartition géographique des postes concernés, M. Medelci a indiqué que ce mouvement a touché dix pays africains, dont deux pays du Maghreb, à savoir le Maroc et la Tunisie, deux pays arabes non africains, huit pays européens, cinq pays américains, deux pays d'Asie et d'Océanie. Il précisera, à ce propos, qu'à la faveur de ce mouvement, deux consulats généraux ont été ouverts respectivement à New York et à Barcelone. Ce mouvement, a encore noté le ministre, est intervenu dans un contexte marqué par «la lutte contre le terrorisme, en particulier la consolidation de la résolution 1904 du Conseil de sécurité de l'ONU, la question du Sahara occidental, ainsi que la situation au Moyen-Orient et en Palestine». Dans le même ordre d'idées, le ministre a mis l'accent sur les grandes questions multilatérales, à savoir le désarmement, les réformes des systèmes de Bretton Woods, la réforme de l'ONU, ainsi que la problématique du changement climatique, à la veille du sommet de Cuncun. Sur le plan national, a expliqué M. Medelci, «l'Algérie a connu de profonds changements, ce qui a permis d'améliorer la sécurité, de renforcer la stabilité politique et d'engager des réformes sectorielles substantielles». Il a cité, à ce sujet, les réformes de la justice et de l'école, mettant en avant, dans ce cadre, «le développement important des infrastructures ainsi que l'amélioration des fondamentaux de croissance (dette, réserves de changes...)