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...à notre santé
Publié dans La Tribune le 27 - 08 - 2008

Les prix sont libres, et il n'y a rien à dire. Mais il y a cependant beaucoup à faire, tout à faire. A commencer par le contrôle de la qualité des produits que les commerçants «fourguent» aux consommateurs. Or, à voir tous ces produits laitiers périssables, boîtes de conserve, jus en sachet en plastique transparent et pain exposés en plein air, au soleil, sur des étals de fortune dressés dans tous les marchés et les rues commerçantes de nos villes, il est difficile de croire en l'existence d'un quelconque contrôle ou de structures censées s'en charger.
En fait, la structure existe, la Direction du contrôle des prix, de la qualité et de la répression des fraudes, mais elle est tout simplement sous-équipée et, de plus, elle ne peut contrôler les commerces illicites. Ses éléments, dont le travail tourne souvent à la mission dangereuse devant les menaces, voire les agressions physiques qu'ils subissent de la part des contrevenants, ne peuvent couvrir tout le territoire. Et si d'aventure il s'en trouve qui préfèrent rentabiliser leur fonction plutôt que de se contenter d'un petit salaire de fonctionnaire et s'exposer, en plus, à tous les dangers, la lutte contre tous les vampires et sangsues qui empoisonnent les citoyens est perdue d'avance. Elle est d'autant plus perdue que cette direction est seule sur le terrain. Les associations de défense des consommateurs, qui devraient être aux premières lignes et travailler en étroite collaboration avec l'administration, sont tout simplement inexistantes, alors que leur rôle et leur raison d'être sont justement la défense du consommateur contre tout abus et/ou tromperie, comme cela se fait partout ailleurs.
Quand elles sont structurées et actives, ces associations deviennent une véritable force capable d'influer sur le comportement, et même le choix, du consommateur qu'elles sensibilisent et responsabilisent. Dès lors, elles peuvent l'alerter et au besoin l'appeler à boycotter un produit suspect ou une marque qui ne respecte pas les règles d'étiquetage. Elles sont le véritable contre-pouvoir contre la spéculation et la fraude. Mieux, elles peuvent supplanter l'administration, lui suggérer des mesures à prendre, voire influer sur certaines de ses décisions. Aussi l'administration devrait-elle encourager la constitution de ces associations de défense du consommateur et les aider dans leurs actions. Autrement, elle devra assumer aussi bien le rôle de ces associations que la mission qui lui est dévolue, ce qu'elle ne peut faire. Preuve en est l'état actuel des choses. Le ministère du Commerce s'est fendu d'un communiqué dans lequel il a rappelé que la préparation et la vente des pâtisseries orientales sont soumises à l'inscription au registre du commerce et, qu'en conséquence, tout commerçant voulant s'y investir durant le mois de Ramadhan doit modifier son registre du commerce, faute de quoi il fera l'objet de sanctions administratives et pénales prévues pour l'exercice d'une activité commerciale illégale. Mais ce communiqué n'est qu'un rappel aussi récurrent que la pratique qu'il prétend interdire. On continue de vendre sur des étals en plein air et personne n'y trouve à redire. Les contrôleurs ne contrôlent pas les vendeurs illicites, les forces de l'ordre laissent faire, les associations sont absentes et le citoyen est tellement obnubilé par les quelques sous qu'il peut gagner qu'il en oublie sa santé.
Quant à l'appel de ce communiqué à veiller au respect des conditions d'hygiène des locaux commerciaux, du personnel, des équipements utilisés et des ustensiles pour la préparation, ainsi que l'utilisation d'emballage adéquat et à ne pas laisser à l'air libre l'huile déjà utilisée et de la renouveler entièrement au lieu d'en rajouter durant les étapes de cuisson, comme il est de coutume chez tous les vendeurs, on n'a pas encore vu beaucoup de commerçants le faire et, en l'absence de l'organisme de veille et d'alerte qu'est l'association de défense des consommateurs, ils continuent à vendre leurs produits en toute quiétude, sans rien craindre ni de l'administration débordée, sous-équipée et minée par des éléments irresponsables ni des quelques associations qui ne servent à rien si ce n'est à consommer des subventions sans aucun résultat ou action.
La spéculation, la fraude et la tromperie ont encore de beaux jours devant elles en cette Algérie qui est entrée dans le 21ème siècle à reculons.
H. G.


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