De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi
A Constantine, quelques moments de liesse ont suivi le coup de sifflet final de l'arbitre seychellois ayant officié la rencontre entre l'Algérie et le Sénégal. La population, vraiment malade de son football local, a eu à se remonter le moral avec les heading magistraux de Saïfi et Antar Yahia à l'issue desquels notre onze national maintient ses chances de qualification. Des klaxons ont retenti dans les artères principales de la ville. Jeunes et moins jeunes se déchaînant aux côtés des chauffeurs… peu zélés parfois pour ajouter à la soirée ramadhanesque du vendredi une touche de bonheur tant recherchée par une population locale en quête du moindre déclic des Fennecs. On a frôlé l'épisode de la guinée, soupire un confrère aguerri. A vrai dire, le staff de Saadane s'est fait peur. Dans les cafés et autres espaces où l'on suivait la rencontre, personne n'aura misé sur un bon résultat tant l'homogénéité sur le gazon faisait défaut et les espaces entre les lignes des trois compartiments vastes. C'est à la faveur de la demi-heure magique de la seconde période que l'Algérie retrouve l'espoir grâce à Bezzaz, enfant de Grarem (localité distante de quelques kilomètres de Constantine). Avec cette victoire des Verts, qui ont donné des sueurs froides à plus d'un mordu du sport roi, tout le pays semble retrouver un sourire «sursitaire», car il faudrait attendre l'agencement de la pâte dont dispose Saadane. Les potentialités sont là, désormais c'est le travail du coach.