Le correspondant de la Tribune à Bouira est décédé hier matin aux environs de 4 heures, à l'hôpital de cardiologie Docteur Maouche Mohand Amokrane (ex-CNMS), Clairval à Alger, où il était hospitalisé depuis plus de vingt-cinq jours. Le cœur de Nacer Hanniche s'est arrêté de battre et sa plume cessera de traduire, en articles, les événements de la région de Bouira qu'il couvrait pour la Tribune depuis plus de dix ans. Enseignant de formation, Nacer Hanniche a été attiré par le métier de journaliste assez tôt pour dépeindre avec un maximum d'objectivité, tout au long de sa carrière, tous les évènements qu'a vécus sa région. La situation sécuritaire, le Printemps noir, les mouvements sociaux, les activités politiques et culturelles, les mutations économiques ayant marqué la wilaya, n'ont pas échappé à la vigilance de Nacer qui s'est dévoué corps est âme à sa passion d'informer. En raison de sa formation initiale d'éducateur, Hanniche accordait, dans ses correspondances, une importance particulière au secteur de l'éducation. Les reportages de Nacer témoignent de son engagement pour son métier et de son attachement à sa région natale. A travers ses écrits, notre confrère a arraché à l'oubli des hameaux, des dechras et des zones enclavées. Soucieux du droit à l'information, Nacer ne cessait d'appeler la rédaction centrale pour attirer l'attention des responsables sur la mauvaise distribution de la presse dans la région de Bouira pourtant située sur un axe principal et bien desservie par les moyens de transport. Lors de la soirée inaugurale du nouveau siège de la Tribune, Nacer Hanniche était présent et avait partagé avec ses collègues des moments conviviaux et n'avait pas cessé de parler de nouveaux projets pour son journal. Si sa perte est douloureuse pour ses amis et ses confrères, elle est insupportable pour sa famille. Tu manqueras aux tiens, à tes amis de la Tribune et à tes lecteurs. Repose en paix Nacer. A. G.