Mme Navanethem Pillay, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, sera prochainement en visite à Alger. C'est ce qu'a indiqué, hier, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, à Genève. Mourad Medelci déclare «avoir enregistré avec satisfaction l'accord conclu pour que cette visite se fasse dans les meilleurs délais». «J'ai enregistré de la part de Mme Navanethem Pillay qu'elle avait elle-même été très satisfaite des avancées de l'Algérie et qu'elle encourageait le fait que ce processus de consolidation des droits de l'Homme partout dans le monde puisse trouver, à travers l'expérience algérienne, les raisons d'espérer peut-être la mise en avant d'un certain nombre de bonnes pratiques que nous avons enregistrées en Algérie», déclare le ministre des Affaires étrangères. Pour Mme Navanethem Pillay, «le fait que le ministre des Affaires étrangères préside la délégation algérienne, démontre tout l'intérêt et le sérieux que manifeste l'Algérie à la promotion des droits de l'Homme et que sa visite va renforcer les relations bilatérales entre le Haut-commissariat et l'Algérie». La commissaire onusienne ajoute que «le rôle de l'Algérie au sein du groupe africain pour les droits de l'Homme est un test pour l'Algérie qui apporte un exemple pour les pays africains et le monde en matière des droits de l'Homme». La délégation algérienne, qui se trouve actuellement à Genève, va présenter son deuxième rapport, au titre de l'Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l'Homme. Pour la partie algérienne, la présentation du deuxième rapport national au titre de l'EPU «offrira l'opportunité de faire connaître les réalisations de l'Algérie en matière de promotion et de protection des droits de l'Homme, à la lumière des réformes politiques engagées par l'Algérie». Il est par ailleurs rappelé que «l'Examen périodique universel (EPU) est le nouveau mécanisme par lequel le Conseil des droits de l'Homme évalue de façon périodique le respect par les 192 Etats membres de l'ONU de leurs obligations et engagements en matière de droits de l'Homme en vue de leur amélioration». Il est aussi souligné que «chaque année, l'examen de 48 pays est prévu au cours de trois sessions de deux semaines. Les premiers Etats membres du Conseil, élus pour un mandat d'un ou deux ans, sont examinés en premier. Le rapport final issu de l'Examen périodique universel, est ensuite adopté en séance plénière par le Conseil des droits de l'Homme lors de ses sessions ordinaires». A. Y.