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Un Beau-livre et des romans pour l'été
Nouvelles publications des Editions Barzakh
Publié dans La Tribune le 22 - 07 - 2012

Plusieurs romans, dont Un Beau-livre, sont nouvellement parus, pour cette saison estivale 2012, aux éditions Barzakh, sortis tout droit des imprimeries Maugun de Blida. Des ouvrages prêts à être dégustés sans modération durant ces longues journées ramadhanesques, en l'occurrence Algérie, année 0 de Dalila Dalléas Bouzar, La Kahéna de Salim Bachi, Divorce à la musulmane d'Amara Lakhous, Journal d'une femme insomniaque et Cinq fragment du désert de Rachid Boujedra en Arabe et en Français. Tout d'abord, dans la catégorie
Beaux-livres, l'ouvrages intitulé Algérie, année 0 présente le travail éponyme de l'artiste Dalila Dalléas Bouzar, portant sur sa perception de la mémoire de la Guerre de libration nationale et des années de la décennie sanglante qu'a traversée l'Algérie. L'artiste, qui vit à Berlin depuis 2009, est native d'Oran. Elle est diplômée des Beaux-Arts de Paris et titulaire d'une licence en Biologie de l'université Pierre et Marie Curie. En 2003, elle est lauréate de la Fondation pour la vocation Marcel Bleustein-Blanchet. L'année suivante elle dirige des ateliers de peinture destinés aux femmes, à Oran. Depuis 2005, elle a participé à plusieurs expositions collectives et organisé des expositions individuelles.Dalila Dalléas Bouzar explique en 4e de couverture de cet ouvrage que «la série de dessins qui est montrée dans ce livre est une manière de prendre conscience de mon histoire propre, de notre histoire. Ce qui m'a poussée à rechercher des images dans les archives de la guerre d'indépendance algérienne et de la ‘'décennie noire‘', c'est mon sentiment, très intime, qu'il y avait une absence d'images sur ces deux moments. Il me semble que ces deux périodes sont fondatrices de l'Algérie contemporaine. Elles sont surtout contemporaines de mon histoire personnelle, que je fais commencer par l'expérience de mon père qui avait vingt ans pendant la Guerre de Libération». Il est à noter que l'artiste a sollicité plusieurs auteurs pour qu'ils partagent leur réflexion sur les thèmes abordés dans ses dessins à l'instar d'Anissa Bouayed, Frédéric Dalléas, Cloé Korman, Kamel Daoud, Hassan Remaoun et Bonaventure soh Bejeng Nndikung. Les éditions Barzakh rééditent également, pour cet été, deux romans de la nouvelle génération d'auteurs algériens dont les œuvres ont été couronnées par plusieurs prix littéraires internationaux. Le premier, la Kahéna, de Salim Bachi, lauréat de plusieurs prix littéraires pour le Chien d'Ulysse en 2001, et Tuez-les tous en 2006 et aussi la Kahéna publié en 2003 chez Gallimard. Le roman, imprégné du style lyrique et foisonnant de l'auteur, se déroule principalement à La Kahéna, énigmatique demeure construite dans la ville de Cirta, bâtie par Louis Bergagna, ambitieux colon qui a débarqué en Algérie en 1900. Dès lors, pendant plus d'un demi-siècle, se croiseront dans cette maison plusieurs générations, dévoilant peu à peu l'Histoire de l'Algérie, de sa colonisation à son indépendance, jusqu'aux sanglantes émeutes d'octobre 1988. Le second roman, Divorce à la musulmane d'Amara Lakhous, explore avec habileté les questions du rapport à l'autre et à la différence. Quadragénaire natif d'Alger, l'auteur, journaliste, anthropologue et romancier vit à Rome depuis 1995. Son roman à d'abord été écrit en arabe et publié aux edition El Ikhtilef en 2003. Il fallut attendre que le livre soit réécrit en italien puis édité en Italie en 2006, pour qu'il devienne un véritable best seller, raflant plusieurs prix dont le prix international Flaiano 2006 partagé avec l'écrivain espagnol Enrique Vila-Matas.Divorce à la musulmane raconte en
fait les péripéties rocambolesques de Christian Mazzari, un jeune Sicilien sans histoire, féru de langue et de civilisation arabes. Sa vie bascule le jour où, mandaté par les services secrets de son pays, il doit infiltrer la communauté musulmane de Rome pour démasquer un réseau terroriste. Rebaptisé Issa pour les besoins de sa mission, il découvre le quotidien sordide des immigrés, leur humanité, leurs rêves, leur précarité. Mêlant plusieurs genres, structuré sur les monologues alternés de Christian-Issa et Safia-Sofia, d'origine égyptienne (rêvant d'être coiffeuse), dans la présentation du livre il est souligné que «ce roman revendique clairement sa filiation avec la grinçante comédie à l'italienne. Le lecteur est pris dans ce jeu de rôles et de dupes où, avec malice, l'auteur s'emploie à démonter les clichés et à brouiller les frontières des identités. Au passage, il n'épargne personne, se moque de tous, de Teresa la logeuse sans scrupules, à Akram le propriétaire du taxiphone Little Cairo, en passant par les services secrets européens grotesquement paranoïaques». Toujours dans le cadre de la réédition les passionnés de la littérature algérienne vont redécouvrir la puissance de la verve acérée du grand romancier algérien Rachid Boudjedra à travers la réédition, pour cet été, de deux de ses romans phares, Journal d'une femme insomniaque et Cinq fragments du désert, publiés dans les deux langues en arabe et en français.
S. A.


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