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Une politique s'impose à Tlemcen pour mettre les villes à l'abri des inondations
Le civisme et le respect du plan directeur d'aménagement urbain peuvent sécuriser nos villes
Publié dans La Tribune le 05 - 11 - 2008


Photo : Riad
De notre correspondant à Tlemcen
Chawki Feth Allah
Les dernières intempéries enregistrées dans la wilaya de Tlemcen, au cours desquelles plusieurs communes ont été inondées, et des familles sinistrées, ont montré la défaillance des élus quant à la gestion des eaux pluviales en zone urbaine.
En effet, on parle souvent de ce qui se passe en surface quand la pluie tombe, mais il est rare de se demander comment est gérée cette pluie au niveau souterrain. Les problèmes d'inondation sont, certes, dus à une occupation anarchique des espaces urbains. Et là, bon nombre d'observateurs s'interrogent sur les causes réelles de cette occupation anarchique. En effet, les avaloirs n'ont jamais fait l'objet de nettoyage, et les employés de la commune ne passent leurs balais que sur les boulevards principaux, comme si le reste des rues et ruelles ne faisait pas partie de la ville. En effet, dès qu'il pleut, on constate que l'eau s'accumule dans pratiquement toutes les artères et à des endroits que l'on croyait épargnés, ce qui oblige les automobilistes à des détours. Outre la hauteur de l'eau, quels pièges se cachent sous ces mares, nids-de-poule, bouches d'égout ou grilles d'avaloirs ouvertes ? Dans ce sillage, il est important, selon les «déclarations» des élus qui l'expliquent, que l'entretien du réseau d'évacuation des eaux de pluie intervienne suffisamment tôt dans l'année, de façon à garantir une bonne exécution de ces travaux pour éviter un envasement conséquent pour éviter avant l'arrivée de l'hiver. Malheureusement, on observe le contraire et personne ne peut le nier, car ce qui est constaté sur le terrain en est une preuve irréfutable.
La planification des villes n'a pas été effectuée correctement afin d'organiser l'occupation de l'espace, car l'on assiste à une occupation anarchique des rues et des lieux publics, tels les marchés, qui déversent leur trop-plein dans les quartiers environnants ; des avenues qui faisaient encore, dans un passé récent, l'objet de fierté, sont transformées en souks à ciel ouvert. Pour résoudre ces questions, nous dit-on, il est urgent de concevoir, de rendre publics et d'appliquer les plans directeurs d'aménagement et d'urbanisme de toutes les villes, avant qu'il ne soit trop tard. Sinon, a-t-on ajouté, on risque de léguer aux générations futures des problèmes d'une ampleur telle qu'elles n'auront pas les moyens de les résoudre et en même temps de faire face au challenge de leur temps. Certes, actuellement, à défaut d'un système d'évacuation fonctionnel des eaux de pluie, la stagnation de l'eau sur les chaussées bitumées, par-delà les désagréments qu'elle cause, engendre un délitement du bitume et participe à la dégradation accélérée des voiries. Aussi, il reste beaucoup à faire dans l'entretien des routes et avenues pour éviter les nids-de-poule jusque dans les quartiers dits résidentiels, car l'on constate des dégradations de la voirie dans pratiquement toutes les cités résidentielles et les quartiers populaires. La propreté de la ville dépend également du civisme des citoyens. Malgré le pénible travail des éboueurs, qui passent la moitié de la nuit à nettoyer les rues et ruelles, celles-ci, malheureusement, ne gardent pas longtemps «leur toilette» à cause de l'incivisme de certains. Parmi les incivilités commises, il en est des plus faciles à repérer que d'autres. C'est le cas de celles qui sont liées au non-respect de la propreté des lieux publics, qui se caractérise par le jet de papiers, cartons, bouteilles en plastique, sachets ainsi que les dépôts clandestins… Il suffit de baisser les yeux pour s'en rendre compte. Jusqu'à quand l'absence de civisme individuel va-t-elle se répercuter sur la collectivité ? s'interroge-t-on. Surtout que la majorité des communes ne dispose pas de gros moyens affectés au ramassage des ordures, etc. Pourtant, il suffirait que chacun y mette un peu de bonne volonté. Rappelons-le, tous les déchets ne doivent pas être déposés au même endroit. Mais que dire des dépôts clandestins qui apparaissent de façon incongrue ! Le hic, c'est que chacun parle de civisme, mais la réalité est tout autre : tout le monde jette les détritus n'importe où. Une politique s'impose pour rendre leur propreté à nos villes et les mettre à l'abri de toute menace des eaux de pluie.


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