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Allons–nous revivre les mêmes cauchemars de la saison écoulée ?
Violence dans les stades
Publié dans La Tribune le 08 - 09 - 2012


Photo : Riad
Par Yanis Bouarfa
Sans vouloir mettre de l'huile sur le feu ou accabler la FAF ou la LNF, le football est en proie au doute, actuellement. Il est important de noter que la violence à pris des proportions alarmantes. Indépendamment du choix porté sur les décisions prises pour endiguer ce phénomène, ces solutions n'ont, jusque-là, pas imposé leur griffe, ni séduit le public sportif ou déclenché ce fameux choc psychologique imputable au changement ou de prise de décisions draconiennes. C'est-à-dire que pour les dirigeants actuels, et en dépit du travail amorcé avec les responsables, il est important de corriger la trajectoire. D'ailleurs, la scission ou, plutôt, la fissure actuelle au sein du bureau fédéral, le MJS n'a fait qu'attiser la fronde qui couve dans le sport algérien livré à lui-même. Dans un climat de hantise et de peur où les bruits de couloir de la saison 2011/2012 foisonnent encore et que la saison 2012-2013 va débuter. Les factures de dégâts, de vols, d'agressions et de casse s'accumulent et les dépenses courantes sont à la charge du contribuable. Les rumeurs se font de plus en plus insistantes pour affirmer que si rien n'est pris cette saison pour arrêter les fauteurs de troubles, le label de la saison sportive 2012-2013 est aussi en péril. Cela dit, les chiffres ne mentent jamais. La situation «chiffrée» de la saison écoulée est plutôt préoccupante. Les actes de violence et de vandalisme ont causé des dégâts au stade du 5-Juillet estimés à 3 milliards de centimes. C'est ce qu'a révélé un des responsables de l‘OCO. Par ailleurs, plus de 4 000 sièges ont été saccagés dans les tribunes du stade olympique à la suite des graves incidents ayant émaillé la rencontre entre l'USM El Harrach et l'USM Alger. «Ce qui correspond à plus de dix millions de dinars de pertes constatées», indique-t-on encore. Le football, tout le monde le sait, est l'opium du peuple, toujours sujet à des crises mais capable de se remettre rapidement en question quand il est sujet à des soubresauts d'ordre structurel et conjoncturel. C'est un sport d'échéances. Fantasque et irrégulier parfois, il fait aussi montre d'un autre visage, celui d'un sport à la carrure qui dépasse largement celle entrevue récemment et, depuis quelque temps, ailleurs. On a vécu une saison cauchemardesque, tumultueuse, où l'on a enregistré des pertes humaines. Même si certaines rencontres ont incité les responsables de la LNF à sévir par quelques matchs à huis clos. Néanmoins, depuis ces incidents ayant émaillé plusieurs matchs, la situation a empiré parce que les instances chargées de gérer notre football n'ont pas pris les précautions nécessaires pour mettre un terme à ce phénomène. Parmi les mesures coercitives que la commission de discipline de la LNF a adopté il y a des sanctions consistant en quelques matchs à huis clos - dont un avec sursis - et quelques millions de centimes d'amende. Il est certain que de telles sanctions n'étaient, nullement, celle attendues par les observateurs eu égard aux dégâts occasionnés par une partie des supporters. Nos responsables sportifs manquent d'ingéniosité face à cette situation. Les atermoiements des uns et des autres ne font que retarder l'échéance de l'apparition de ce phénomène de la violence. Car le danger est permanent du fait qu'on entendait, çà et là, que certaines rencontres ne se sont pas déroulées dans les conditions requises d'une rencontre normale de football. Et voilà que le match MCS-USMA, pourtant loin d'être décisif, se transforme en une fosse aux lions. Des joueurs ont vu la mort devant eux, toute une équipe traumatisée et apeurée par tant de bestialité, mais au finish, ceux qui veillent à la bonne marche de nos compétitions sportives ont pris des mesures qui ne sont nullement celles qui devraient être prises en pareil cas. Comme des automates ou presque, on préconise à chaque fois le même traitement. C'est-à-dire le huis clos, comme si ce procédé est un remède miracle !

Le huis clos est-il la solution ?
Les violences ont toujours existé dans les sports collectifs qui attirent les foules et mêlent des groupes de supporters venus défendre les chances de leur équipe. Elles ont, cependant, pris une ampleur inquiétante depuis la fin des années 1970 lorsque le sport spectacle s'est imposé comme un phénomène de société. La violence s'est propagée au-delà des terrains et a gagné les tribunes. Limitée d'abord aux pays du Royaume-Uni elle s'est généralisée et a sévi dans tous les grands stades que ce soit en Europe ou ailleurs. La dimension économique et l'extraordinaire médiatisation du football, l'augmentation considérable des déplacements des supporters y ont largement concouru. L'impuissance des organisateurs à combattre ces débordements ont fait réagir les Etats. Un effort important de prévention a été entrepris sur le théâtre européen, avec l'adoption par le Conseil de l'Europe, le 19 août 1985, d'une convention «sur la violence et les débordements de spectateurs lors des manifestations sportives» et diverses recommandations du Conseil de l'Union européenne. C'est la recrudescence des violences et spécialement l'effet de contagion du hooliganisme qui a fait entrer en force le droit pénal sur la scène du spectacle sportif. Les lois se sont succédé au fur et à mesure de l'aggravation du phénomène de violence avait pour objet l'augmentation du nombre d'interdictions administratives de stade, comme en Angleterre. Aussi, c'est par l'éducation que l'on réglera ces problèmes. Jadis, à l'école, tous les matins, durant 5 à 10 minutes, il y avait une leçon de morale à l'école primaire où l'instituteur inculquait cette morale aux élèves concurremment aux mosquées et aux quartiers. Car pour lutter efficacement, il faut prendre le mal à la racine et l'école est idéale pour éduquer les jeunes contre ce fléau. Pour la lutte immédiate, on ne voit, hélas ! que la répression judiciaire. Nos voisins anglais ont éradiqué ce mal par une répression juridique très efficace. Il faut supprimer tous les matchs de la saison en cours pour le club concerné et tant pis pour les sponsors, les supporters, les spectateurs...ainsi ils feront le ménage chez eux, eux-mêmes. La violence est généralement commise par de petits groupes qui «pourrissent» tout un club et un sport. Essayons, en localisant les malfaiteurs, de faire en sorte qu'il soit interdis de stade, et d'être plus vigilants à l'entrée des stades. C'est une maladie générale, le sport n'est que l'ombre du problème. Il faut prendre des mesures draconiennes à travers des textes solides au niveau des instances sportives. tre beaucoup plus sévère envers toute personne ayant commis des actes de violence. Il est important que le public comprenne que le stade est un lieu de rassemblement où chacun vient partager une passion commune. Une plus grande sévérité s'impose où, pour tout dérapage, une sanction à l'encontre du club doit être prise (amende, retrait de points du championnat, etc) ce qui incitera les clubs à faire leur propre police, leur propre ménage. Sans cela point de salut.


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