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Les prix du poulet demeurent exorbitants
Malgré les mesures d'exonération d'impôts pour la profession avicole
Publié dans La Tribune le 08 - 01 - 2013

En août 2012, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, avait annoncé au comité interprofessionnel de la filière avicole, que les pouvoirs publics ont décidé d'exonérer des droits de douane les aliments et de la TVA les intrants dans l'aliment de volaille et les produits finis. En contrepartie, les professionnels s'étaient engagés à assurer l'approvisionnement du marché national à des conditions satisfaisantes. Une mesure qui a pris effet le 1er septembre dernier, et qui a été prorogée dans la loi de finances 2013 jusqu'au 1er août 2013. Cependant, le ministre avait averti à l'époque «que la prorogation de la dite mesure dépendra du degré d'impact sur le marché de la consommation !» Depuis, quatre mois sont passés et toujours pas de baisse des prix sur les étals. Bien au contraire, les consommateurs où qu'ils soient n'ont eu de cesse d'assister à une flambée des prix. C'est à croire donc que les professionnels de la filière avicole n'ont pas tenu leur engagement ou, du moins, tardent à s'organiser. Certes, l'organisation de la profession demande du temps mais le consommateur, pour qui la viande blanche représente une alternative à la cherté de la viande rouge, de plus en plus inabordable pour les citoyens, continue à se demander si dans la profession avicole la volonté de revoir à la baisse le coût production existe réellement. On ne peut que s'associer à ce point de vue, dans la mesure où de nombreux aviculteurs, qui depuis longtemps n'ont eu de cesse de clamer que la hausse des prix à la consommation de la viande blanche est essentiellement due au niveau élevé des taxes dans leur filière, ce qui, pour eux, «freine tout effort de production autant que l'essor de leur filière».
Mais, aujourd'hui, de tels arguments ne tiennent plus la route dès lors, comme nous l'avons rappelé plus haut, les taxes ont été supprimées. Alors pourquoi la viande blanche (poulet et dinde) demeure si chère ? La réponse est simple diront les agronomes spécialisés dans la production avicole. «Il faut, en priorité, produire à faible coût, car c'est à ce niveau que se situe le maillon faible de la filière», expliquent des experts en matière de production animale. Ils en apporteront la preuve en faisant des comparaisons avec les coûts de production de pays voisins. Selon ces derniers en Tunisie le prix de revient du kilo de poulet est de 110 dinars, au Maroc il est de 120 dinars. En France il est de 90 dinars, alors qu'au Brésil il n'est que de 65 dinars. Cependant, en Algérie il oscille entre 150 et 180 dinars. De plus, l'action spéculative, mise en branle par une kyrielle d'intermédiaires, rend les prix à la consommation des plus exorbitants. Ce qui revient à dire que la filière à un grand besoin de se professionnaliser pour rendre la viande blanche abordable pour le consommateur.
Z. A.


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