Une nouvelle phase du Plan national d'actions pour l'environnement et le développement durable (Pnaedd) sera lancée par le ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et de la Ville en partenariat avec l'Agence de coopération allemande GTZ, a indiqué, hier, un communiqué du ministère. Il s'agit d'une actualisation du Pnaedd qui se projettera sur la période 2012-2021 et qui se fixe comme objectif la mise en place d'un cadre stratégique nouveau de la politique environnemental de l'Algérie. Ce cadre stratégique rénové s'appuiera sur un préalable fondamental, à savoir l'évaluation «objective» des acquis et progrès accomplis dans le cadre de la mise en œuvre du Pnaedd 2002-2011, lequel a posé les jalons fondamentaux d'un développement durable pour l'Algérie. La cérémonie officielle du coup d'envoi de cette opération aura lieu dimanche prochain à 9h au siège du ministère. Par ailleurs, le ministère présentera le lendemain le Plan national climat (PNC). Ce document passe en revue les défis majeurs auxquels est confrontée l'Algérie en termes de changements climatiques. Elaboré avec le même partenaire allemand, ce document «passe en revue les défis majeurs auxquels est confrontée l'Algérie en terme de changements climatiques et les mesures d'atténuation et d'adaptation qui s'imposent, particulièrement aux secteurs prioritaires, tels que l'agriculture, les ressources en eau et la santé», a expliqué le ministère. Le PNC présente également des propositions «concrètes» d'actions opérationnelles, ainsi que celles portant sur la structure institutionnelle et la répartition des rôles et fonctions pour sa mise en œuvre. Le plan a été conçu «en perspective d'assurer que le progrès et les fruits de développement national ne soient mis en péril par l'évolution future du climat algérien». Il a été aussi élaboré pour épargner ainsi les coûts «importants» de l'inaction, instaurer une structure institutionnelle et établir un cadre pour le «main streaming» dans tous les secteurs et ministères concernés. Le PNC vise également à mettre en «cohérence» les programmes et actions des différents secteurs et de les coordonner avec les plans nationaux de développement économique et social et à définir les processus pour la mise en œuvre des activités identifiées. Le document qui a été élaboré par un groupe d'experts et validé en plusieurs étapes par le comité interministériel rassemblant de hauts cadres de tous les ministères concernés, comprend une partie diagnostic (une vue d'ensemble des donnés climatiques et des vulnérabilités), une deuxième partie sur la stratégie climat, explicitée à court (2015), moyen (2020) et long termes (2050) et une troisième sur le plan d'action (volet opérationnel). Une quatrième partie intitulée «proposition d'une structure institutionnelle» complète le Plan.