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Colloque / Droit de l'Homme : Défendre militairement l'Algérie n'a pas écorché l'humanisme de l'Emir Abdelkader
Publié dans La Tribune le 28 - 05 - 2013


La mission de défendre militairement l'Algérie contre le colonisateur français n'a pas écorché chez l'Emir Abdelkader son humanisme qui se nourrissait de sa culture et religion musulmane, a relevé mardi à Alger le ministre de la Justice, garde des sceaux, Mohamed Charfi à l'ouverture du colloque international sur le thème "L'Emir Abdelkader et le Droit international humanitaire". "Alors qu'il était dans la position de résistant à l'agression étrangère contre son pays, et alors que ses troupes n'étaient formées que de résistants volontaires, la mission de défendre militairement son pays n'a pas écorché chez l'Emir Abdelkader son humanisme inné qui se nourrissait, disait-il, de sa culture et de sa religion musulmane", a indiqué M. Charfi dans son allocution. Il a tenu à souligner que "l'Emir Abdelkader, en ayant toujours fondé son action sur les préceptes et les pratiques de l'islam, a apporté, par anticipation, un démenti cinglant à tous ceux, de tout bord et de toute obédience, qui tentent, en vain, aujourd'hui, d'affubler l'islam des oripeaux de l'intolérance alors que son message prône avant tout l'humanisme et l'amour du prochain". Affirmant que la personnalité de l'Emir constituait toujours un "champ fécond" pour l'analyse scientifique, le ministre a rappelé que "des règles de droit positif humanitaire ont été posées par ce précurseur du droit international humanitaire en la forme de décret en 1843 par lequel il fixe dans le détail les règles qui allaient régir la situation des soldats de l'agression coloniale contre son pays". M. Charfi a ajouté que l'histoire retiendra que ce décret a été une "décision unilatérale, souveraine et toute entière fondée sur le respect de la dignité de l'homme", précisant qu'elle reflète l'expression d'un humanisme "sublimé", exprimé alors que l'agression étrangère contre l'Algérie durait depuis une quinzaine d'années. L'orateur a noté que le décret de l'Emir Abdelkader "devrait être retenu par l'histoire comme la première marche du droit international humanitaire, même si les écritures ont, jusque là, conféré cette primeur à la convention de Paris de 1857", précisant que l'Emir a aussi mis en oeuvre une "véritable" politique de droit humanitaire. Pour le ministre, également président du Comité national du droit international humanitaire, l'action humaniste de l'Emir Abdelkader ne s'était pas limitée au domaine du conflit armé international et s'était poursuivie même quant il n'avait plus aucune responsabilité officielle et qu'il vivait en exil. A ce propos, M. Charfi a cité l'action de secours porté à des milliers de chrétiens lors des événements de Damas survenus en 1860, voués à une extermination, soulignant que cette action a valu à l'Emir la reconnaissance des souverains de l'époque et notamment celle du pape Pie IX qui lui décerna une distinction de l'ordre papal. Organisée par la Fondation Emir-Abdelkader et le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) à l'occasion du 130ème anniversaire du décès de l'Emir Abdelkader, le 150 ème de la création du CICR et le 5ème du comité national du droit international humanitaire, le colloque se tient du 28 au 30 mai à Alger avec la participation d'experts en droit humanitaire algériens et étrangers.

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