Dans le domaine du sport, et en football notamment, deux critères fondamentaux sont à prendre en considération, à savoir la rigueur dans le jeu et le travail, dans son acception exhaustive, et... la chance. Et de tout temps, le premier paramètre a été la caractéristique principale de la gestion quotidienne des matchs à gros enjeux. Tout était planifié, avec une rare méticulosité et la chance et la fortuite occupaient une place on ne peut plus infime. Scientifiquement parlant, on sait que pour parachever le travail d'une rencontre décisive, on doit préparer dans de meilleures conditions ses matchs. Avant ce grand rendez-vous continental, l'équipe était fin prête. Cette année, cette période a été bien préparée par le coach bosnien Vahid Halilhodzic. Les Verts ont joué un match héroïque, un match d'homme, ils auraient pu gagner. Cependant, le manque de concentration, la pression du match et les conditions climatiques, mais aussi les erreurs d'appréciations criardes de l'arbitre zambien qui empêcha le onze national de prendre l'avantage à la marque. Toujours est-il qu'avec le temps, notre onze représentatif, tout en dominant largement les débats, allait éprouver plus de difficultés à concrétiser ses attaques. Mais en dépit de l'amélioration de l'organisation défensive des Fennecs, les nôtres auraient pu regagner les vestiaires avec un avantage à la marque en fin de rencontre. Pour ce qui est du deuxième point, à savoir les perspectives d'avenir et si la victoire s'apparente au véritable déclic au match retour à Blida, on peut affirmer que l'Algérie a les moyens de rebondir au plus vite. Ce que les Verts viennent de vivre à Ouaga s'identifie tout simplement à une période de transition, difficile certes, mais tout à fait surmontable. L'optimisme se justifie avant tout par l'avènement du coach bosnien. Ce technicien a plusieurs atouts qui plaident en sa faveur. En effet, c'est en avant tous, avant tout ! M. G.