La formation d'Aokas n'arrive pas à trouver ses repères en championnat d'honneur de Béjaïa cette saison. En effet, l'équipe de Kamal Saidi se trouve cette saison en difficulté avec un parcours en deçà des attentes et menacée plus que jamais de relégation. N'ayant guère réussi la plupart de ses sorties depuis le début du championnat, la formation du littoral a enregistré une défaite de trop à domicile pour clore ainsi en toute médiocrité la phase aller face à la formation de Timezrit. En plus des résultats techniques des différentes rencontres qui n'arrangent pas les affaires des Aokasiens, la prestation du groupe sur le terrain n'a pas été convaincante. Il fait reconnaître que, depuis le début de la saison, plusieurs joueurs n'ont pas donné satisfaction au staff. Pour y remédier, un léger remaniement a été introduit dans l'effectif avec le renfort de trois joueurs. Il s'agit de Benali et Bouslah, des ex-joueurs du club, et Amirouche qui vient de Melbou. Hafit Zaouche Manque flagrant d'infrastructures en Kabylie A l'heure où des sommes faramineuses sont injectées ici et là dans le cadre de la relance économique, la majorités des équipes des différentes divisions de la Kabylie rencontrent d'énormes problèmes pour trouver un lieu où s'entraîner et apprendre aux bambins les notions de base du sport roi. À l'instar de nombreuses équipes des paliers inférieurs de la Kabylie , tels ceux de Sidi Aïch, Fréha, Tichy, Aokas, El Kseur, Tizi Rached, Azeffoun, Tazmalt, Azazga, Ouaguenoun, Tigzirt et autres Timezrit, tous n'échappent pas à cette logique. En effet, un manque criant d'infrastructures pouvant accueillir des milliers de jeunes footballeurs en herbe se fait sentir, reléguant et bloquant tout projet de formation dans nos villes et villages. Les terrains que l'on trouve à travers toute la Kabylie ne répondent pas aux normes réellement, un terrain vaste avec une clôture et deux petites salles en guise de vestiaires. Malgré la bonne volonté de certains responsables, la situation tarde à s'améliorer malgré les tas de promesses avancées depuis de longues années. Ceux qui existent ne favorisent l'évolution des footballeurs, comme l'a si bien expliqué Rachid Matki, l'entraîneur de Draâ El Mizan lors du déplacement avec son équipe à El Kseur : « On ne peut pas pratiquer un bon football sur des stade pareils, ça freine l'évolution. Pire, ils constituent dans de nombreux cas de réels dangers pour les jeunes». En effet, la plupart des stades qui existent datent d'avant-indépendance, et en semaine, ils ne désemplissent jamais, obligeant les clubs à se démener dans tous les sens pour se dénicher quelques créneaux. La sonnette d'alarme ne cesse d'être tirée par les techniciens soucieux de redonner ses lettres de noblesse au football de Kabylie comme partout ailleurs à travers le pays. Les pouvoirs publics doivent agir au plus vite car nous sommes très en retard par rapport, par exemple, à nos voisins où vont se réfugier beaucoup de nos cadres sportifs à cause du manque de moyens chez nous. T. Hammouche Rabah Kadri (président de la Ligue de Tizi-Ouzou) : « Le DJS m'a promis de trouver une solution» Rencontré au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, le président de la ligue de Tizi Ouzou nous fera savoir que la réunion qui s'est tenue il y a quelques jours avec le DJS de Tizi Ouzou semble avoir abouti à du nouveau au sujet de la fameuse circulaire portant sur le niveau scolaire pour les présidents de club élus. Il dira à ce sujet : « Peu importe le niveau de chacun, on légalisera tous les dossiers des présidents ayant au minimum l'ancienne 4e année moyenne ou ayant déjà exercé des postes de responsabilité ». Et d'ajouter : « Seuls les dossiers de présidents n'ayant jamais été à l'école seront rejetés ». A. Lyès