«Ceux qui ont insulté les Algériens doivent rendre des comptes» Mostafa Bakri, membre de l'Assemblée nationale égyptienne, a reconnu lors d'une émission de télévision intitulée «Droit de réponse», diffusée sur les ondes de la chaîne El Hayet 2, l'implication de la partie égyptienne dans l'attaque du bus qui transportait la sélection algérienne, lors du match retour comptant pour les qualifications combinées de la CAN et de la Coupe du monde. Pour le député, ce n'est pas l'attaque en soi qui avait mis le feu aux poudres, mais beaucoup plus la réaction des médias et de certains responsables qui avaient mis sur le dos de la partie algérienne le bus algérien cassé en accusant les Algériens d'avoir inventé toute l'histoire de l'agression de Halliche et de Lemmouchia. Le député a par ailleurs accusé le gouvernement de son pays d'avoir mal engagé l'organisation du match d'appui au Soudan, au moment où l'Algérie avait pris toutes les précautions dans l'organisation du voyage de ses supporters au Soudan «Ceux qui ont insulté les Algériens doivent rendre des comptes» Le député égyptien est revenu lors de la même émission sur le comportement de certains journalistes et présentateurs d'émission, ainsi que des responsables du football égyptien qui, selon Mostafa Bakri, ont dépassé la ligne rouge en qualifiant le pays du million et demi de martyrs en pays de «million de bâtards». Il a demandé à ce que ces personnes soient traduites devant la justice. «La réaction du peuple algérien est compréhensible au vu de ce que certains médias ont permis de laisser passer lors des émissions en rapport avec les événements qui ont précédé le match Egypte-Algérie», aurait dit en substance le député. 27 personnes auraient été arrêtées après l'attaque du bus algérien Ce qu'on apprend de la bouche même du député Mostefa Bakri, lors de cette émission, c'est l'arrestation de 27 personnes par la police égyptienne. Cette information donnée par un député égyptien est de taille, surtout si elle est donnée par un législateur, un homme politique égyptien. Ces 27 personnes qui auraient été mis en garde à vue puis libérées n'ont à aucun moment été signalées par les médias égyptiens, pour ne pas se contredire, car dans l'affaire, autant les télévisions d'Egypte que les responsables du foot du même pays avaient accusé les Algériens d'avoir inventé cette histoire de bus saccagé et de joueurs blessés par des projectiles.