Après le nul enregistré à l'extérieur face à l'Olympique de Médéa, les joueurs de la JSK, qui ont bénéficié de deux journées de repos, ont été appelés à reprendre hier soir, le chemin du travail. Et pour bien profiter du report du match face au CSC, les membres du staff technique ont décidé de mettre en place trois rencontres amicales lesquelles seront l'occasion pour Aït Djoudi de se fixer sur le niveau de chacun des éléments. En même temps, les membres du directoire ne se croisent pas les bras puisqu'ils sont en train de régler plusieurs problèmes, surtout celui des joueurs qui avaient saisi la CRL. Ces derniers, selon nos sources, ont décidé de passer la vitesse supérieure puisqu'ils exigent la totalité de leur argent. Par contre, les dirigeants kabyles souhaitent les convoquer dans l'espoir de trouver un terrain d'entente avec eux du moment que le club n'est pas prêt à régler toutes les dettes alors que le mercato hivernal approche à grands pas. Ils seront convoqués très prochainement Selon une source digne de foi, les joueurs qui ont saisi la CRL seront bientôt convoqués par les dirigeants kabyles, afin d'aborder le sujet et essayer de trouver un arrangement avec eux. Cela ne devrait pas être facile puisque Boulaouidet et les autres réclament l'intégralité de leur argent. Dernier délai, le 15 décembre Pour que la JSK puisse éviter une défalcation de points, les responsables du club doivent régler ce problème dans les plus brefs délais. Ils n'auront pas plus que trois semaines pour trouver un terrain d'entente avec ceux qui ont obtenu gain de cause. -------------------- Boulaouidet : «Je veux la totalité, pas un centime de moins» L'un des joueurs qui attend toujours son argent n'est autre que l'ancien attaquant Mohamed El Hadi Boulaouidet, lequel devrait encaisser six salaires, soit de janvier jusqu'en juin 2017. A ce sujet, il dira : «Effectivement, j'ai saisi la CRL pour les six mois que je n'ai pas perçus. J'ai obtenu gain de cause, donc je veux la totalité de mon argent, pas un centime de moins.» «Même si j'ai obtenu gain de cause, j'ai eu droit à la moitié de l'argent seulement» Poursuivant son intervention, Boulaouidet estime que même s'il a obtenu gain de cause, il n'a eu droit qu'à la moitié de son dû : «J'ai eu gain de cause, mais le montant que je vais percevoir est largement inférieur à celui que je devais réellement toucher. Je ne sais pas pourquoi mais je trouve que c'est injuste. C'est pour cela que je ne peux pas arranger davantage les dirigeants.» «J'ai toujours été professionnel, j'aurais aimé rester à la JSK» D'après l'attaquant du NAHD, il a toujours été correct et professionnel à la JSK et il n'a jamais raté le moindre entraînement. Il a même déclaré qu'il aurait souhaité rester : «J'ai toujours été correct et professionnel. Je me donnais à fond et je ne ratais aucune séance d'entraînement. J'ai été poussé vers la porte de sortie car en réalité, j'aurais aimé rester.» «En deux ans, j'ai inscrit 27 buts, le bilan est positif» Evoquant ses statistiques avec la JSK, Boulaouidet estime qu'elles sont plus que positives : «J'ai joué deux ans à la JSK et inscrit 27 buts. Je trouve que mon passage est plus que positif.» «Revenir à la JSK, oui, pourquoi pas ?» Avant de conclure, nous avons demandé à Boulaouidet si ça l'intéresserait de revenir à la JSK. Il dira : «On ne sait pas ce que le destin nous réserve, mais je n'ai aucun inconvénient à revenir. Certes, je demanderais à discuter avec les décideurs avant de faire quoi que ce soit.»
Berchiche : «J'ai chargé une personne de discuter avec les dirigeants» L'autre joueur qui aussi a sollicité la CRL pour les cinq mois de salaire qu'il n'a jusqu'à présent pas touchés n'est autre que le défenseur Koceïla Berchiche. Joint par nos soins, l'actuel axial du CABBA estime qu'il a chargé une personne proche de lui pour négocier avec la direction actuelle : «Je suis un enfant de la JSK et je ne veux pas trop polémiquer. D'ailleurs, j'ai chargé une personne au nom de Lamara pour négocier avec les dirigeants et essayer de trouver un arrangement avec eux.» Mebarki : «Je ne demande que ce qui me revient de droit» Un troisième joueur a été joint par nos soins dans l'après-midi. Il s'agit du meneur de jeu, Billel Mebarki, qui lui aussi réclame son argent. D'ailleurs, il nous a même déclaré : «Je ne suis en train de demander que ce qui me revient de droit. J'ai obtenu gain de cause, aujourd'hui, je veux mon argent !»