L'USB amorce depuis des semaines une crise profonde née de la cessation de paiement enregistrée par la SPA/USB. L'USB amorce depuis des semaines une crise profonde née de la cessation de paiement enregistrée par la SPA/USB. Les caisses sont vides, l'APC ne veut pas débloquer des sous, les actionnaires font la politique de l'autruche et tout cela n'est pas fait pour arranger les choses au sein du groupe qui n'a pas trouvé mieux que de lever le pied… tant qu'il n'est pas payé. Les joueurs menacent de ne pas se déplacer à Skikda, ce week-end, s'ils ne sont pas payés. Hormis le manager Saou, toujours proche des joueurs, aucun de ceux qui ont voulu et accepté la mission de dirigeants n'ont le courage de se montrer. Le coach Hammouche, qui espérait sauter le cap du NAHD et se replacer dans la course au titre, se trouve à présent piégé avec un effectif démotivé et une position au classement pas très confortable. L'USB est à 5 points du premier reléguable. En décidant de ne pas jouer à fond face au NAHD, les joueurs ont pris la grave décision de mettre en jeu l'avenir du club et terni à jamais leur carte de visite. On croyait ces pratiques abolies avec l'instauration du professionnalisme, mais force est de croire que rien n'a changé dans la tête de ces « artistes » de la balle ronde. Il va sans dire que l'US Biskra n'est pas à sa première difficulté avec ce type de « joueurs ». On est hélas loin de la maturité des Deboucha, Djilali, Belatrèche, Reziouk, feu Lahmar Hacène et autres Aidel... qui ont durant la saison 2004/2005 fait accéder l'USB en Nationale 1, alors que la direction du club était en difficulté de paiement. Autres temps autres mœurs…