Dans une rencontre hautement disputée, caractérisée par un niveau de jeu appréciable, le billet qualificatif pour la finale devant couronner le champion des champions est finalement revenu aux minimes du SRB Tazmalt aux dépens de leurs homologues du RC Seddouk. Dans une rencontre hautement disputée, caractérisée par un niveau de jeu appréciable, le billet qualificatif pour la finale devant couronner le champion des champions est finalement revenu aux minimes du SRB Tazmalt aux dépens de leurs homologues du RC Seddouk. Bien disposés sur l'aire de jeu et nettement supérieurs sur le plan technique, les protégés de Younes Ouakli vont prendre l'initiative du jeu dès les premières minutes, se créant deux occasions nettes de marquer (4' et 8') mais les attaquants manqueront d'efficacité dans le dernier geste. Ce n'était que partie remise, puisque suite à jolie combinaison à deux, Farés Mohli réussira à tromper la vigilance du gardien tazmalti, ouvrant ainsi le score pour son équipe. Loin de se décourager, les jeunes du SRBT vont partir à l'abordage et réussiront à remettre les pendules à l'heure à la 20' suite à un corner botté de la droite. Il faut dire que la pelouse de l'Opod n'était pas faite pour arranger les 22 acteurs en plus du vent qui gênait la progression du ballon. De retour des vestiaires, les protégés de Ouakli vont à nouveau reprendre les commandes du jeu. Ainsi, ils parviendront à reprendre l'avantage à la 50' par le biais du jeune Ait Meziane Amine suite à un superbe tir de loin. Un but qui allait donner des ailes aux gars du RCS qui vont dès lors dominer les débats sans toutefois parvenir à prendre le large au score. N'ayant plus rien à perdre, les minimes du SRBT, soutenus par un vent qui soufflait en leur faveur, pousseront davantage pour revenir dans la partie. Leurs efforts seront récompensés à six minutes de la fin suite à une balle arrêtée. Alors qu'on s'acheminait vers la séance des tirs au but, les jeunes du SRBT à trois minutes de la fin vont contre le cours du jeu réussir à inscrire le but victorieux synonyme de qualification en finale où ils croiseront leurs homologues du CRB Aokas qui ont éliminé sur leur chemin les Olympiens de l'OS El Kseur. Ainsi donc, l'aventure est terminée pour les minimes du RCS, eux qui ont longtemps cru à la qualification et qui n'ont pas démérité. CRB Kherrata Billal Khenter «L'accession, c'est pour la saison prochaine» Quel bilan faites-vous du parcours de votre équipe durant cette saison ? On était parmi les trois meilleures équipes de notre championnat, ce qui, à mon avis, n'est pas mal. L'accession, ce sera pour la saison prochaine. Cette saison nous a permis de former un bon groupe avec de belles perspectives.
Quelles sont vos satisfactions ? Ma plus grande satisfaction est le fait que la moyenne d'âge de l'effectif ne dépasse pas les vingt ans. On est seulement cinq anciens joueurs à évoluer au sein du groupe, le reste est constitué de juniors fraichement promus en senior. Le CRB Kherrata est une équipe d'avenir. J'ai été épaté par la grande volonté et le dévouement sur le terrain de mes jeunes coéquipiers. Les jeunes joueurs du CRB Kherrata rataient rarement les séances d'entrainement et si cela arrivait, c'était après autorisation du staff technique. La discipline a été de mise au sein de l'équipe, il fallait le relever.
Et pour les regrets ? Je regrette amèrement les six points qu'on a ratés à domicile face au CRB Aokas et l'OS El Kseur. On a dominé ces deux rencontres de bout en bout, mais le ballon a refusé d'entrer. Ce sont des points qui ont compté lourd à la fin de la saison.
Un mot à vos supporters ? Les supporters du CRB Kherrata doivent être fiers de leur équipe, ils doivent savoir qu'on a vraiment besoin d'eux la saison prochaine pour réaliser le rêve de toute la région, c'est à dire l'accession.
Qu'en est-il de votre avenir ? Je suis au repos ces jours-ci et je ne pense pas trop à mon avenir, ma priorité sera donnée au CRB Kherrata. C'est tout ce que je peux dire pour le moment. Résultats SRB Tazmalt 3- RC Seddouk 2 CRB Aokas 3- OS El Kseur 1 Nouveau stade d'Azazga : Une longue histoire sans fin Tout le monde à Azazga connaît le nouveau stade situé à Tirsatine, une belle plaine entre Fréha et Azazga. Ce qui fait encore la notoriété de ce nouveau stade c'est indéniablement la durée des travaux qui y sont menés et les épisodes rocambolesques qui caractérisent l'avancée du projet au point où la génération qui aspirait à fouler sa pelouse se retrouve actuellement dépassée par l'âge. C'est un projet qui date, en effet, de plus de 20 ans entrecoupé par des arrêts inexplicables et inexpliqués. Pourtant, la pose d'une pelouse synthétique s'est faite l'hiver dernier et on peut dire qu'il y eut une avancée très significative pendant la dernière reprise des travaux qui a atteint facilement les 70% avant que l'on suspende tout et laisser choir le projet, et attendre encore peut-être une autre décennie ? Le stade Boukersi est actuellement dépassé par les événements, il en sera encore lors de la prochaine saison où la JSA locale est appelée à jouer en Régionale 1. Il lui sera difficile de le faire dans l'actuel stade pour de multiples raisons. On se rappelle du nombre de supporters restés dehors lors de son dernier match livré face à l'ES Azeffoun, ou encore l'état de son terrain les jours de grandes pluies, ou encore comment assurer une sécurité maximale alors que les vestiaires sont situés au milieu des tribunes. A Azazga, on ne comprend rien de tout ce remue-ménage. Selon le président de la JSA, il faut voir du côté de la DJS puisque c'est son projet et c'est elle donc qui fait le choix des entrepreneurs pour la réalisation et assurer l'avancée de ses travaux. Une chose est sûre, il sera d'une urgence impérative que de le terminer avant le début de la saison prochaine. Il sera un acquis indiscutable pour toute la région qui, jusque-là, est à la traîne quant aux infrastructures sportives. Championnat Honneur de Béjaïa Aokas, un incontestable champion Le moins que l'on puisse dire du championnat de la division d'Honneur de Béjaïa cette saison c'est qu'il a été disputé de bout en bout en raison, notamment, de la présence de nombreux clubs «chevronnés» pour avoir déjà côtoyé les divisions régionales. Une meute d'équipes à laquelle est venue se joindre la grande surprise de la saison : le CSA Gouraya de Béjaïa qui, pourtant, faisait ses premières armes en division d'Honneur après avoir dominé, la saison précédente, la division Pré-Honneur. Il s'en est fallu vraiment de peu pour que Gouraya vienne à l'encontre de tous les pronostics, mais au bout, c'est l'expérience de ses adversaires qui a parlé. Au coup d'envoi du championnat, ils étaient au moins cinq clubs sur les seize engagés à avoir affiché leurs prétentions par rapport à une éventuelle accession en division Régionale. ` Le CSA Gouraya, la belle surprise En effet, le CRB Aokas, l'OS El Kseur, le CRB Kherrata, la JSB Amizour et le SRB Tazmalt. Cela étant dit, au fur et à mesure que les journées passaient, beaucoup ont montré des signes d'essoufflement, excepté le Chabab d'Aokas et l'étonnant CSA Gouraya qui n'a à aucun moment lâché prise malgré l'écart plus ou moins sécurisant détenu par son principal concurrent et leader, le CRB Aokas, notamment vers la fin du championnat. De la sorte, les Bougiotes ont réussi à ravir le titre de vice-champion au Chabab de Kherrata. D'ailleurs, cette seconde place arrachée haut la main pourrait leur donner droit à un second sésame synonyme d'une accession au palier supérieur dans le cas, bien sûr, d'un éventuel changement dans le système de compétition. Au fur et à mesure que les journées passaient donc, la situation s'éclaircissait dans ce championnat réputé depuis toujours pour être très disputé. Ainsi, après le fléchissement à mi-chemin des autres prétendants, la bataille s'annonçait des plus rudes entre le Chabab d'Aokas en sa qualité de leader du groupe et son éternel concurrent, en l'occurrence le CSA Gouraya, créant, ainsi, du suspense et, par conséquent, beaucoup de charme notamment vers la fin de la première phase du championnat. Néanmoins, l'affaire des réserves émises par le CRB Kherrata à l'encontre du club bougiote n'a pas été sans conséquence sur son parcours comme l'illustre si bien la série de contre-performances concédées juste après, ce qui a profité grandement aux littoraux d'Aokas, lesquels ont appuyé davantage sur le champignon afin d'atteindre au bout leur objectif, terminant même la saison en apothéose. Ces derniers ont remporté haut la main le titre de champions avec en plus la meilleure attaque et la meilleure défense, ce qui prouve largement leur suprématie. Les clubs de Béjaïa à la traîne Hormis le CSA Gouraya qui a su tirer son épingle du jeu, même en sa qualité de nouveau venu en division d'Honneur, les autres clubs issus de la ville de Bougie, au nombre de six, soit à peu près la moitié de la composante du groupe, n'ont pu asseoir leur domination comme ce fut le cas lors des saisons précédentes. D'ailleurs, le classement final illustre bien leur panne sèche. En effet, à un degré moindre, on retrouve le Naceria de Béjaïa, lequel a terminé juste au milieu du classement après avoir su se refaire une santé consécutivement aux pires difficultés à suivre le championnat durant la première phase, les cinq dernières places ont, toutes, été occupées par des clubs de Bougie. Ceci dit, il ne faut pas perdre de vue le problème de domiciliation auquel étaient obligés de faire face ces derniers, notamment durant la seconde moitié du championnat après la fermeture du vieux stade Bennallouache de Bougie pour cause de travaux de revêtement de la pelouse en gazon synthétique de quatrième génération. Le calice jusqu'à la lie pour l'US Adekar Incontestablement, le seul point noir de la saison qui vient de s'achever dans le groupe de la division d'Honneur de la wilaya de Béjaïa, c'est le retrait de l'US Adekar de la compétition aussitôt la deuxième moitié du championnat entamée. En effet, ce club, jadis véritable pépinière de jeunes talents, a été dans l'obligation de se résigner, la mort dans l'âme, à baisser pavillon à mi-chemin après avoir rencontré les pires difficultés à suivre le rythme du championnat accusant, du coup, défaite après défaite. Il faut dire que le manque criant en matière de moyens tant le sur plan matériel que financier a fait que le club représentant de la commune d'Adekar a été dans l'obligation de mettre la clé sous le paillasson car ne pouvant plus faire face aux charges générées par les différents déplacements qui l'attendaient durant la phase retour.