"Il ne faut pas qu'on mette la pression des résultats sur les jeunes joueurs, car ce n'est pas notre objectif." Avant tout, quelle est l'ambiance au sein du groupe ? El Hamdoullah, l'ambiance est très bonne malgré le fait que l'effectif a fortement changé, avec pratiquement 80% de nouveaux joueurs qui forment le nouveau groupe sétifien. Etes-vous optimiste sur la bonne entente au sein du groupe ? Croyez-moi, ce n'est pas le plus important à l'heure actuelle. L'essentiel est que l'équipe soit prête physiquement, techniquement et que la cohésion soit présente pour le début du championnat. Nous travaillons dur chaque jour pour cela. Comment voyez-vous la qualité de l'effectif actuel ? Pour être franc, on ne réfléchit pas à ça. Il n'y a pas de différence entre les anciens joueurs et les nouveaux. Il ne faut pas qu'on mette la pression des résultats sur les jeunes joueurs, car ce n'est pas notre objectif. Quel est donc votre objectif ? L'ensemble des joueurs en stage sont conscients de faire partie d'une grande équipe. Pour moi, porter les couleurs de l'ESS, c'est porter celles d'un grand club. Ce qui m'a poussé à quitter un grand d'Afrique, le Zamalek. C'est la certitude d'intégrer un club mythique qu'est l'ESS. Que peut-on demander au joueur après cela ? Respecter les couleurs du club, en travaillant sérieusement, en se donnant à fond lors des entraînements tout en acceptant les consignes de l'entraîneur. Et si tous tirent dans le même sens, les résultats vont suivre. Depuis 3 ou 4 ans vous êtes annoncé à l'ESS, qu'est-ce qui a fait que ça ne se réalise que cette année ? Le destin tout simplement. En effet, chaque fois que Serrar voulait m'engager, je n'étais pas libre. La seule fois où je l'étais, c'est à la fin de la saison dernière où j'avais pris la décision de jouer pour la JSK qui était qualifiée à la phase des poules de la Ligue des champions. J'avais à cœur de continuer avec la JSK l'aventure africaine, d'autant que j'avais participé grandement à la qualification du club en phase des poules. Serrar affirme que vous êtes le transfert de l'année, qu'est-ce que ça vous inspire ? De la fierté, car Serrar est quelqu'un qui connaît très bien le foot, et je vais tout faire sur le terrain pour être digne de la confiance qu'il m'a montrée. Vous savez, j'avais des offres très intéressantes en Egypte, mais j'ai préféré intégrer l'ESS pour ça, d'autant plus que Sétif est le club qui va me permettre de répondre à mes ambitions. N'appréhendez-vous pas le départ de beaucoup de joueurs cadres ? Non. La preuve, l'an dernier, on est partis de rien à la JSK et on était à deux doigts d'aller en finale de la Ligue des champions. Vous savez, la plupart des joueurs algériens ont un niveau semblable, il n'y a pas de joueur qui peut vous gagner un match à lui seul. L'unique différence, c'est l'expérience. El Hamdoullah, je n'ai que 24 ans et j'ai dix bonnes années devant moi, mais le plus important en football, c'est l'esprit d'équipe et c'est ce qu'on doit retrouver à l'Entente. C'est pour cela qu'on vous a beaucoup vu avec les autres joueurs en dehors des entraînements ? C'est clair que la vie de groupe est essentielle, mais avant tout, c'est l'organisation qui est la base du succès. Cette organisation doit concerner non seulement les joueurs mais le staff technique et la direction, et c'est grâce à elle que les joueurs venant des divisions inférieures se sentiront au même niveau de traitement que les autres. Vous savez, l'effectif actuel est capable de grandes choses. Comment ça ? Contrairement à ce que vous pensez, ce n'est pas le joueur connu qui fait gagner les titres, mais c'est le jeune joueur qui vient d'en bas, qui n'a aucune pression médiatique mais qui est assoiffé de titres et motivé à fond. La seule pression pour ces joueurs, c'est la manière de s'adapter. On a remarqué une grande satisfaction quant au travail du préparateur physique Mohamedi, surtout que vous avez travaillé avec lui par le passé… Aucun commentaire sur le travail de Mohamedi. En toute franchise, le seul mois qu'on a travaillé avec lui l'été dernier à la JSK nous a permis d'atteindre un stade avancé de la Ligue des champions. Lorsque j'ai appris que Serrar allait le ramener, je savais qu'on allait être physiquement au top pendant 6 mois grâce au travail qu'on allait faire avec lui. Vous vous êtes entraîné à l'écart ces derniers jours, comment allez-vous ? Je souffre de légères douleurs à la cheville, et je travaille d'arrache-pied ces derniers jours avec Mohamedi et le masseur Fellahi pour être prêt à 100% pour le match du NAHD. Qu'avez-vous à nous dire sur le public de l'ESS ? J'ai eu la chance de jouer par le passé devant ce public, et je dois dire qu'il est merveilleux. J'ai en tête l'image du stade du 1er-Novembre où nous jouions les premiers rôles devant des tribunes vides, ceci ne risque pas d'arriver à Sétif vu la ferveur de ses supporters. Personnellement, j'ai hâte d'évoluer devant des tribunes pleines et donner du plaisir à nos supporters. Quelles sont vos ambitions sportives avec l'ESS ? Porter les couleurs de l'ESS en soi est déjà une réussite et je suis là pour jouer les premiers rôles et rester en forme durant les années de mon contrat que je vais respecter. Ma seule obsession est de réaliser une grande saison avec l'ESS. J'ai joué dans de grands clubs, avec de grands joueurs et à ce titre rien ne m'impressionne, même pas l'armada de l'USMA. Je suis à Sétif pour travailler et rejoindre l'Equipe nationale. Pour moi l'ESS, c'est le début d'une nouvelle aventure. ------------------------------------------- Rien de grave pour lui Après avoir passé une IRM dans une clinque privée durant la journée de vendredi, l'attaquant Amine Aoudia a retrouvé le sourire en apprenant qu'il devra juste effectuer trois séances de soins au centre du Club Africain pour une inflammation à la cheville. A noter que Serrar suit attentivement le cas Aoudia, vu qu'il représente un véritable investissement pour le club sétifien. A cause de l'absence de Serrar et Hemmar Les Ententistes grincent déjà des dents ! Après presque une semaine du début du stage bloqué en Tunisie, les Noir et Blanc s'entraînent certes dans de bonnes conditions sous les ordres d'un staff technique assez compétent, avec comme entraîneur en chef, le Français Castellan, sauf que l'absence des deux hommes forts de la direction sétifienne, Abdelhakim Serrar et Hassan Hemmar, commence vraiment à laisser place à de nombreuses interrogations… Les joueurs n'ont pas touché les frais de mission Vu que les équipiers de Hachoud ont pris l'habitude de recevoir la somme de 100 euros à chaque déplacement à l'étranger, beaucoup de joueurs sétifiens, notamment les jeunes, sont déçus de ne pas avoir perçu cette somme, assez dérisoire, faut-il le dire, pour un grand club comme l'Entente, au point de solliciter le capitaine d'équipe Delhoum pour évoquer ce point avec le chef de délégation, Redjradj. Hemmar a promis d'intervenir Dès qu'il a apprit le désarroi des joueurs par le biais de Delhoum, Redjradj n'a pas tardé à contacter le président Hassan Hemmar au téléphone, qui a promis à son tour de solliciter un ami en Tunisie pour offrir la somme nécessaire au chef de délégation afin de régler ce cas dès la soirée d'hier. Castellan attend toujours de signer son contrat En plus de cette affaire, l'entraîneur français Castellan, qui n'a toujours pas signé son contrat avec la direction sétifienne, n'a reçu qu'hier un appel du président Hemmar pour éclaircir son cas, surtout qu'il attendait, en compagnie de son manager, la venue de Serrar samedi dernier, avant que ce dernier ne décide de reporter ou d'annuler carrément sa venue en Tunisie. Il est dans le flou total concernant Karaoui Alors qu'il l'a déjà drivé par le passé au MCEE, l'entraîneur français ne cesse de demander des nouvelles de Karaoui, qui n'a toujours pas rejoint le reste du groupe en Tunisie, vu que les autorités détiennent toujours son passeport. L'ex-Eulmi n'a que peu de chances de prendre part à ce stage bloqué, ce qui pourrait coûter très cher au joueur en matière de préparation par rapport à ses coéquipiers. Qui négociera avec les joueurs encore libres ? Autre point très sensible qui devra être réglé dans les plus brefs délais, c'est le cas des joueurs libres qui n'ont toujours pas signé de nouveau contrat, à l'instar de Diss, Benmoussa ou Benchadi, sans oublier la prolongation de contrat de Hachoud. Ce qui pourrait pousser Serrar à se contenter de négocier avec ces joueurs par téléphone uniquement, avant que Hemmar ne ramène avec lui les contrats pour les signer et laisser par la suite le soin à Redjradj de faire le chemin inverse, afin de déposer l'intégralité des licences au siège de la Ligue durant la journée du jeudi. -------------------------------------------- Deux émigrés devront signer prochainement ! C'est un véritable coup de théâtre qui risque de secouer la maison sétifienne : la direction songe à libérer deux nouveaux éléments, probablement Zerrouki et Bentayeb, tout en recrutant deux émigrés, Goumri et Drass, qui est attendu aujourd'hui en Tunisie, où il devra parapher son contrat sans passer de test. Précontrat pour Alex Asamoah Même si l'autre Ghanéen Lawson est attendu aujourd'hui, pour parapher son contrat avant de rejoindre le reste du groupe en Tunisie, Abdelhakim Serrar a décidé de faire signer un précontrat à l'attaquant Alex Asamoah, qui débutera dès le 1er décembre prochain, alors que le milieu de terrain Samson, qui était tout proche de signer à l'Entente, est pisté par le Zamalek. Le match d'application reporté d'une journée Prévu dans un premier temps durant la soirée de vendredi, Castellan a décidé de reporter d'une journée le match d'application, qui devait finalement se dérouler hier soir, en attendant de régler le véritable problème des matches amicaux, vu que la direction tarde à trouver des sparring-partners, alors que Serrar tient toujours à prolonger la durée du stage d'une semaine à Sousse. Kourbia et Elmari seront-ils retenus par Belhout ? Après dix jours de présence avec le club tunisien de Monastir, Kourbia et Elmari devraient savoir s'ils seront retenus ou pas par l'entraîneur Rachid Belhout, surtout que la direction sétifienne veut faciliter le départ des deux jeunes pépites à titre de prêt gratuitement, avant de revenir la saison prochaine avec nettement plus d'expérience.
