Bounab a répondu de la plus belle des manières. Le miracle a eu lieu mardi soir à Abed-Hamdani. L'ASK a battu l'armada usmiste sur le score étriqué quand même de 1 à 0. Voilà qui met fin à une série noire de deux défaites consécutives et qui redonne de l'espoir en l'avenir de cette formation de l'ASK en convalescence depuis un certain temps. Il faut préciser que la victoire des Diables rouges a mis du temps à se dessiner et elle s'est construite sur une seule et unique occasion convertie fantastiquement en but. Autant le dire tout de suite, c'est totalement mérité car, sans une exceptionnelle défense de Laïffaoui et Khoualed, l'USMA serait rentrée aux vestiaires à la pause avec deux ou trois buts dans la musette. Et même que ça n'aurait pas été trop cher payé, si l'on prend en compte la physionomie de la rencontre. Toujours est-il qu'après ce bon résultat, la balance des chiffres va connaître un petit changement et l'ASK se repositionne à nouveau loin de la zone de turbulences. Bounab a répondu de la plus belle des manières Mention particulière pour Bounab. Il faut dire que ce miracle lui est, en grande partie, dû. Buteur et meilleur élément du match côté askiste, avec un coup franc direct qui part se loger en pleine lucarne, une réalisation qui vaut très cher, à l'image de son auteur qui, après avoir chauffé le banc deux fois de suite, a étalé toute sa classe sur le but et a démontré à son entraîneur qu'il s'est lourdement trompé en le laissant sur le banc lors des deux matches précédents. En plus de cette magnifique réalisation, le fils du Khroub était, sans conteste, le meilleur joueur sur le terrain. Même avec Djediat ou Lemmouchia, Bounab était, de loin, l'homme du match, ce qui va lui insuffler une sacrée bouffée de confiance et d'assurance au fond de lui-même. Le foot se résume parfois à la hargne et au cœur Mardi soir, l'ASK a démontré plus d'envie et de hargne par rapport à l'adversaire. En effet, la bande à Ollé Nicolle voulait, au départ, garder ses filets vierges, en procédant par des contres qui, il faut le dire, étaient très dangereux, surtout avec la passivité de Sebie dans le rideau central. Mais la baraka du stade était bien présente aux côtés des Askistes. En 2e période, l'ASK n'a pas créé de grosses occasions, sauf que Mesfar a su où tomber et provoquer une faute qui a ramené le but qui a délivré le public de son insupportable angoisse. Il faut le dire, le public khroubi mérite, lui aussi, la meilleure note avec sa présence en masse et son soutien tout au long du match. Ce qui nous amène à penser que le football se résume parfois à la hargne et au cœur, alors que le talent et l'argent font la loi dans d'autres circonstances. Zouaoui a géré son match à l'anglaise Enfin, un excellent arbitrage de M. Zouaoui, qui donnait l'impression d'avoir perdu le contrôle de la rencontre alors qu'en vérité, c'était tout le contraire. En effet, Zouaoui a géré son match avec la méthode anglaise, ce qui a donné assez d'intensité et de plaisance au jeu des deux équipes. Mais ce qui démontre le plus l'intelligence du referee, Zouaoui, c'est d'avoir su quand intervenir et quand siffler pour calmer les esprits et ralentir l'excès d'engagement des 22 acteurs. Pour le reste, c'était un sans-faute exemplaire. On le dit rarement, mais on doit l'avouer, bravo Monsieur Zouaoui ! Moins de contestations sur les arbitres, SVP ! Un fait commence à prendre de l'ampleur à l'ASK, la contestation des décisions des arbitres de la part de certains joueurs et des membres du staff technique de l'ASK. A ce rythme, le Khroub sera encore suivi si les choses continuent à se passer de la cette manière. Prenons l'exemple de l'adjoint de Khezzar qui, dès la pause, s'est dirigé vers le referee pour contester. Un geste pareil pouvait facilement faire dégénérer l'ambiance dans les tribunes… Autrement dit, les Askistes doivent se concentrer sur ce qui est plus important, cela ne fera de mal ni aux spectateurs ni au foot. Khezzar sera-t-il du voyage à Saïda ? Le coach askiste a une fâcheuse habitude après les victoires ! Alors que tous les entraîneurs affichent une mine réjouie, distribuant de larges sourires à tout le monde, celui de l'ASK garde la même attitude après les défaites comme les victoires, ce qui est du reste assez incompréhensible ! En plus de cela, Khezzar n'a pas trouvé autre chose pour plomber l'ambiance que de dire dans sa déclaration qu'il n'est pas chaud pour continuer sa mission, prétextant les mauvaises conditions de travail. Une question se pose inévitablement, l'ASK fera le déplacement à Saïda avec ou sans entraîneur ?