Attafen : «Ma présence en Pologne est une preuve de ma bonne foi» Contrairement à l'itinéraire emprunté il y a de cela deux saisons qui avait épuisé les joueurs, cette fois-ci la délégation n'a eu besoin que de dix heures pour arriver à bon port au lieu de dix-sept. Et c'est même avec une avance de cinq minutes sur l'heure du vol que l'avion de la compagnie germanique, Lufthansa, a décollé de l'aéroport Houari-Boumediene. C'est à bord d'un Airbus A 320 que la délégation mouloudéenne, forte de 27 membres, a rallié la ville de Frankfurt. A part quelques turbulences atmosphériques qui ont duré quelques secondes, le vol s'est déroulé sans le moindre accroc. Et pour couper la faim, les camarades de Besseghier ont eu droit à un repas froid complet qui tranche avec les sucrés salés d'Alitalia. Besseghier, Chaouchi et Yachir ont passé le temps à écouter de la musique. D'autres, comme Bouzidi, Daoud, Yalaoui et autres Djemili ont opté pour une technique radicale qui est le sommeil. L'ensemble des troupes ont pu admirer à travers les hublots le lever du jour. La ponctualité Allemande On connaissait l'horloge suisse, les Mouloudéens connaissent maintenant la ponctualité germanique. Contrairement à la compagnie nationale et même celles européennes, Lufthansa a été fidèle à son image de marque. Ponctuel à la minute près, l'Airbus a atterri à 4 h 52 tout en douceur sur le tarmac de l'aéroport de Frankfurt. Considéré comme l'un des plus grand aérodrome au monde en terme de trafic aérien, l'aéronef qui transporte l'équipe a du rouler pendant dix minutes avant de stationner à quai. Visite sans shopping à l'aéroport de Frankfurt Durant les deux heures d'escale, les joueurs du Mouloudia ont profité de l'occasion pour se promener dans les travées de l'aérodrome. Avec toutes les plus grandes enseignes représentées, certains membres de la délégation on eu droit au plaisir des yeux avec les marques de montres, de voitures et de prêt-à-porter. Cette fois-ci, aucun joueur n'a fait du shopping préférant le faire lors du retour au pays. Une chaleur étouffante à Cracovie Après seulement une heure trente de vol, la délégation mouloudéene a atterri sur le sol polonais. C'est à l'aéroport de Cracovie que les joueurs ont effectué leurs premières foulées sous un soleil de plomb. Sauf pour Hamza Zeddam qui a trouvé la parade en prenant place sur le chariot poussé par Réda Sayeh. A ce moment, le thermomètre de l'aéroport indiquait 32° à l'ombre. Une demi- heure plus tard, tout le monde était bien installé dans l'autocar qui a conduit le groupe à son lieu d'hébergement, l'hôtel Almira. Il aura fallu tout de même deux heures de route pour traverser les 155 km qui séparent Cracovie de Wisla. Un trajet qui offrait aux joueurs un paysage paradisiaque avec des maisons à l'architecture très harmonieuse. Les forêts à perte de vue ont subjugué toute la délégation, surtout ceux qui découvraient pour la première fois la Pologne. Il était 12 h 30 (heure algérienne) lorsque l'équipe est arrivée à destination avant de prendre ses quartiers à l'hôtel Villa Almira qui est considéré comme l'un des établissements les plus luxueux de la bourgade. Sous le charme de Wisla Découvrant pour la première fois cette bourgade de Wisla, certains joueurs, à l'image de Chaouchi, Yalaoui, Sayeh, Djaghbala ainsi que les nouvelles recrues, étaient tous tombés sous le charme de cette ville forestière. Tout le monde sans exception s'est réjoui de ce lieu paradisiaque qui servira d'entraînement et de préparation pour les joueurs qui sont déterminés à profiter de la moindre minute de détente pour se relaxer. Quelques heures de sommeil, la priorité de l'équipe Dès leur arrivée à bon port, tous les joueurs, staff technique et dirigeants, ont rejoint leurs chambres pour quelques heures de sommeil amplement méritées. Il fallait recharger au plus vite les batteries avant d'attaquer la première séance de travail qui a eu lieu hier en toute fin d'après-midi. ----------- Attafen : «Ma présence en Pologne est une preuve de ma bonne foi» Billalou, comme le surnomme les Chnaoua, était tout heureux de refouler le sol polonais. Attafen, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a décidé de se rendre à Wisla qui est selon lui la plus belle réponse à ses détracteurs. Vous devez être tout heureux de revoir cette belle bourgade de Wisla. Quelles sont vos impressions après votre arrivée à votre hôtel ? Sincèrement, je suis épuisé mais ça fait toujours plaisir de revoir cette ville de Wisla qui est un endroit paradisiaque. Par contre, je ne m'attendais pas à cette chaleur étouffante. Il y fait presque 33° ce qui est inhabituelle ici en Pologne. Vous étiez en butte à un différend financier avec votre direction. L'avez-vous réglé ? Je n'ai jamais eu de souci avec la direction. J'ai perçu hier mon chèque à l'instar de certains de mes camarades. Le reste je le toucherai à mon retour de Pologne. Zeddam nous disait qu'il a rallié la Pologne sans avoir rempilé. Est-ce que c'est aussi le cas pour vous ? On n'a pas eu le temps de le faire. Mais il n'y a aucun souci. Tout devra se faire à notre retour au pays. Est pourtant on vous annonçait proche du CRB puis de la JSK... Certes, j'ai eu des touches avec la JSK. Mais à aucun moment je n'ai émis le vœu de quitter mon club. Et ma présence ici en Pologne avant même de rempiler démontre parfaitement mon envie de rester. Vous devez être conscient qu'on attend beaucoup de vous cette saison... J'espère seulement être épargné par les blessures qui ont gâché ma saison. Avec une très bonne forme physique je sais que j'ai les moyens de réussir une très grande saison. Votre plus beau souvenir a été ce but inscrit contre l'ESS qui a permis à votre équipe de battre les Sétifiens sur leur propre sol... Ce moment de pur bonheur reste le point d'orgue d'une saison marquée par des hauts et des bas. J'espère que je vais connaître des sensations similaires lors du prochain exercice. ----------- Les joueurs contents de revoir Bensalem Bien qu'ayant repris les entraînements avec le groupe, Zinedine Bensalem n'a pas encore eu la chance de voir tout le monde. Avant-hier soir, au moment du départ vers la Pologne, tous les joueurs, du moins les cadres, affichaient tous une joie incommensurable au moment de revoir Zinou. Il est resté au côté de Babouche Jadis inséparable, il aura fallu une blessure grave qui l'a éloigné six mois des terrains pour séparer Zinedine Bensalem de Réda Babouche qu'il considère comme son frère aîné. Avant-hier, c'était les retrouvailles pour les deux joueurs qui, depuis, ne se sont plus séparés, question de rattraper le temps perdu. Attalah en éclaireur llComme c'est toujours le cas avant chaque déplacement de la délégation mouloudéenne, le secrétaire du club, Attalah, dit le commandant, était le premier présent à l'aéroport Houari-Boumediene. Le commandant était en éclaireur afin de se charger de l'enregistrement des bagages question de faire gagner du temps à l'équipe. Une attitude qui sera adoptée tout au long du périple mouloudéen. Djallit, Ghazi, Yalaoui et Sayeh découvrent le pays de Lech Walesa llPour certains ce voyage en Pologne est devenu un rituel alors que d'autres vont découvrir pour la première fois le pays co-organisateur de l'Euro 2012. Il s'agit de Karim Ghazi, Mustapha Djallit, Nabil Yalaoui et Réda Sayeh qui allaient faire la découverte du pays de Lech Walesa.