«J'ai beaucoup donné à ce club pendant 15 ans en tant que joueur, et avec cette expérience des terrains, je vais essayer d'être à la hauteur en tant qu'entraîneur. Comme j'ai servi l'USMA en tant que joueur, je vais en faire de même, si ce n'est plus, en tant qu'entraîneur.» Dziri Billel nous a accordé cet entretien passionnant dans lequel il a abordé plusieurs thèmes relatifs à l'USMA, en particulier. Suivons-le. A deux jours de la fin de ce stage, quelle évaluation faites-vous du travail accompli jusque-là ? Il faut savoir, d'abord, que la préparation n'a pas commencé ici, mais bien avant qu'on arrive en Turquie où nous avions fait sept séances d'entraînements à Alger. Nous avons poursuivi le travail pendant ce stage avec une moyenne de deux séances par jour où nous nous sommes penchés sur les deux aspects physique et technique, tout en donnant la priorité au volet physique car c'est le plus important en ce moment. Ce qui est bien, c'est que nous n'avons déploré aucun blessé. On a été un peu surpris par la méthode Gamondi qui préfère réserver la séance de la matinée au travail technique et celle de l'après-midi au travail physique. Qu'en pensez-vous en tant que membre du staff ? Il est vrai que d'habitude on fait tout à fait le contraire, mais lui est venu avec une nouvelle méthode. Il dit que les joueurs sont plus disposés mentalement le matin pour travailler la technique qui exige beaucoup de concentration, alors qu'en fin de journée, on n'a pas besoin de beaucoup de concentration pour travailler le physique. Les joueurs se sont habitués à cela, et personnellement, je trouve que c'est une bonne méthode. La preuve, nous n'avons déploré aucun blessé et tout le monde à adhéré à ce procédé. Il y aussi une nouveauté cette intersaison : c'est la tenue de deux stages bloqués. Une explication ? Cet été, c'est un peu particulier. Le championnat s'est terminé avant la fin du mois de mai et ne débutera qu'après la première semaine du mois de septembre. C'est une longue intersaison. Nous avions l'habitude de faire une préparation de six à sept semaines et cette année, ont peut aller jusqu'à dix semaines. Même les joueurs ont eu un repos d'environ un mois et demi, ce qui est inconcevable. Cela profite à quelques joueurs qui n'ont pas eu assez de repos les années précédentes où certains d'entre eux ont été même appelés à jouer les compétitions continentales pendant l'intersaison. Ce qui est bien, toutefois, et c'est tout le monde qui le dit, c'est qu'il n'y aura pas de stage pendant le Ramadhan, non ? Exact. La saison dernière, on était obligés de nous regrouper pendant le Ramadhan alors que les joueurs n'avaient pas bénéficié d'assez de repos. C'était très difficile et ce n'est pas évident de le faire pendant ce mois. Cette année, le plus important du travail, c'est-à-dire la base, nous l'avons fait avant ce mois sacré. Vous avez décidé de ne programmer aucun match amical pendant ce stage. Pourquoi ? L'entraîneur a décidé de ne programmer aucun match amical durant ces trois semaines de travail où il a été question d'axer les efforts sur les volets physique et technique. Il ne voit pas l'utilité de jouer des matchs amicaux en cette période. Mais dès que nous rentrerons au pays, nous allons entamer une autre phase avec des matchs amicaux au programme. Il y aura un match amical tous les trois jours. Ne pensez-vous pas que vous aurez du mal à trouver des sparring-partners en Algérie avec un tel calendrier, d'autant qu'on sera en plein Ramadhan ? Non, je ne crois pas car toutes les équipes seraient rentrées au pays. Et puis, on n'est pas obligés de jouer avec des équipes de Ligue 1. Il y aura des adversaires de Ligue 2, des divisions amateurs et même des divisions inférieures. Parlons, maintenant, du recrutement effectué cet été. Les erreurs de l'année passée ont été, semble-t-il, évitées. Qu'en pensez-vous ? Tout le monde aura remarqué, en effet, qu'à un moment, on s'est retrouvés la saison passée avec un déficit énorme en matière d'effectif où on n'avait sur le banc que des espoirs et des juniors et où on avait du mal à compléter la liste des 18. Il n'y avait pas de doublures et cela nous a causé beaucoup de problèmes. Cette saison, on est au moins sûrs de ne pas rencontrer le même problème puisque nous avons plus d'un joueur à chaque poste. Mais cela risque de vous poser des problèmes dans la mesure où les 23 joueurs que compte, aujourd'hui, l'effectif de l'USMA étaient des titulaires, que ce soit dans leurs clubs d'origine où à l'USMA. Comment comptez-vous y faire face ? Les règles du football sont claires. A chaque match, il y aura 11 joueurs sur le terrain, sept sur le banc et le reste ne sera pas concerné par la rencontre. Tous les joueurs doivent accepter ces règles. Nous aussi, on aura envie de faire jouer tout le monde, mais on ne peut pas. Ce qu'il ne faut pas oublier, toutefois, c'est qu'on est appelés à jouer sur quatre fronts. Je pense que tous les joueurs auront la chance de jouer. Jouer sur quatre fronts, c'est bien pour l'équipe mais c'est un peu risqué. Le seul inconvénient est la fatigue qui peut entraîner des blessures. Mais vous parliez à l'instant d'un effectif riche. C'est ce qui va nous permettre, en effet, de faire face à cet aléa en la faisant tourner et en donnant la chance à tout le monde. L'USMA va renouer, cette saison, avec la compétition africaine, mais avant d'en parler, et de par votre expérience, pourquoi les clubs algériens, si l'on exclut quelques cas, ne vont jamais loin dans cette compétition, notamment en Ligue des champions africaine ? On remarque, en effet, qu'aucun club algérien n'a pu gagner cette compétition avec sa nouvelle formule depuis 1997. Pour la Coupe de la CAF, la JSK a pu sauver les meubles à plusieurs reprises. Mais, en général, nos clubs échouent toujours en compétitions africaines et cela est dû en premier lieu au calendrier de la CAF qui ne nous arrange pas. On est toujours appelés à entrer au cœur de ces compétitions au moment où le championnat est à l'arrêt chez nous. On affronte des équipes plus compétitives que nous en cette période, et c'est cela le problème, comme ce qui vient d'arriver dernièrement à l'ASO contre l'Etoile du Sahel puisque le championnat tunisien se joue encore. On espère que le professionnalisme va aider les clubs à mieux s'organiser pour aborder ces compétitions, surtout la Ligue des champions. Vous trouvez, donc, que l'intersaison chez nous vient casser le rythme de nos clubs. Est-ce cela ? Vous n'avez qu'à voir ce qui est arrivé au Mouloudia qui s'est retrouvé sans joueurs après le départ de plusieurs d'entre eux, ce qui est aussi le cas à Chlef. C'est difficile de refaire une équipe en si peu de temps. Au lieu de se renforcer pour aborder cette compétition, on se retrouve dans un besoin pressant de remplacer ceux qui viennent de partir parce qu'ils sont en fin de contrat. Quand les clubs deviennent professionnels, ils peuvent retenir leurs joueurs tout en renforçant leurs rangs. A ce moment-là, on pourra régler une bonne partie du problème. Aussi, je trouve que le fait d'obliger les joueurs à signer un contrat de deux ans au minimum est une bonne chose. Il y aussi le jeu des coulisses en Afrique... C'est vrai. On ne peut pas le nier, mais quand on a une bonne équipe, quand on est bien armés, les coulisses ne peuvent pas nous barrer la route. Elles peuvent influer sur les résultats des matchs, mais pas trop. A l'USMA, nous sommes parvenus à deux reprises aux demi-finales, la première avec le Raja de Casablanca où nous avons raté la finale à cause du goal-average, et la seconde face à Enymba où l'arbitrage nous a un peu sabotés, mais la chance n'a pas été de notre côté non plus. C'est une expérience, mais on regrette beaucoup de n'avoir pas gagné cette compétition. Après une suprématie qui a duré une dizaine d'années, l'USMA n'a plus gagné le moindre titre depuis 2005. Pourquoi, selon vous ? L'USMA a dominé le championnat et la Coupe pendant dix ans, mais n'a pas reculé brutalement. Après 2005, nous étions arrivés à deux reprises en finale de la Coupe d'Algérie et nous avions aussi terminé deuxièmes en championnat. Mais je trouve cela tout à fait normal, on ne peut pas rester tout le temps au sommet. Il se passe la même chose en Europe, on peut prendre l'exemple de l'Olympique Lyonnais, du Milan AC, de la Juventus et de beaucoup d'autres. J'espère que le retour de l'USMA s'effectuera à partir de la saison prochaine. Vous en êtes à votre deuxième expérience sur le banc de l'USMA. Où en êtes-vous avec votre nouveau métier ? C'est ma deuxième saison en tant qu'entraîneur adjoint, et en parallèle, je poursuits ma formation. J'ai déjà le deuxième degré. Sur le terrain, j'apprends tous les toujours, et ce qui est bénéfique pour moi, c'est qu'en l'espace d'un an et demi, j'ai travaillé avec plusieurs entraîneurs, Français et Algériens, et maintenant, avec un Argentin. J'apprends des choses avec chaque entraîneur et cela va enrichir mes connaissances dans ce domaine. Pour des débuts en la matière, c'est déjà bien. Vous êtes chanceux quand même puisque la majorité de vos coéquipiers n'ont pas eu cette chance... J'ai beaucoup donné à ce club pendant 15 ans en tant que joueur, et avec cette expérience des terrains, je vais essayer d'être à la hauteur en tant qu'entraîneur. Comme j'ai servi l'USMA en tant que joueur, je vais faire de même, si ce n'est plus, en tant qu'entraîneur. Quand allons-nous vous voir comme entraîneur en chef ? Pour le moment, je suis encore en train d'apprendre. Je poursuis toujours mes études et je ne suis pas si pressé. Quand je terminerai ma formation, on en reparlera. Toutefois, vous avez eu la chance de prendre l'équipe après le départ de Renard, non ? La direction m'avait fait confiance après que Renard le lui ait demandé. Il a mis l'équipe entre mes mains contre le MCO et le CSC. Je pense avoir accompli convenablement ma mission même si j'avais commis quelques erreurs. Je trouve cela tout à fait normal, mais c'est une bonne expérience. Avec le retour de la Coupe arabe et sa nouvelle formule en élimination directe, vous ne pensez pas que l'USMA a une chance d'aller très loin dans cette compétition ? Oui, c'est vrai car, en deux ou trois tours, on peut se retrouver en quart de finale ou en demi-finale. On aura peut-être la chance de gagner un titre qui n'était pas dans les prévisions. Selon vous, quelles sont les équipes qui peuvent rivaliser avec l'USMA la saison prochaine ? Ce sont toujours les mêmes, les mêmes équipes qui jouent les premiers rôles chaque saison. On passe, si vous voulez, à autre chose, avec les dernières déclarations de Meklouche qui vous a accusé d'être derrière son départ de l'USMA. Que répondez-vous ? Pour être franc avec vous, je n'ai pas voulu lui répondre, mais puisque vous me posez encore une fois la question, je vais saisir cette occasion pour clarifier les choses. Franchement, pour vous dire la vérité, je ne réalise pas encore que Mouaouia ait pu dire des choses pareilles sur moi. Il m'arrive de m'interroger et de me dire si c'est vraiment Meklouche qui a pu dire cela. Car, comme tous les jeunes de l'USMA, je n'ai pas arrêté de lui donner des conseils, et lui en particulier, les conseils que je lui donnais, je ne les ai pas donnés à mon frère qui joue au football. Il a dit que vous ne lui avez pas donné sa chance... Je n'ai dirigé l'équipe que deux fois et je n'avais pas le temps de faire jouer tout le monde. Malgré tout ce qu'il a dit, je lui souhaite toute la réussite avec le Mouloudia. Il ne doit pas oublier qu'il est encore sous contrat avec l'USMA, et de ce fait, il est important pour lui de garder de bonnes relations avec son club d'origine. Beaucoup de joueurs sont partis de l'USMA mais ils m'appellent souvent pour me demander des conseils. Il y a même des joueurs qui n'ont pas joué avec moi, ni à l'USMA, ni en Equipe nationale, mais ils m'appellent pour me consulter sur beaucoup de choses, et c'est un grand honneur pour moi. Et je ferai de même avec Meklouche s'il m'appelle malgré ce qu'il a dit. Vous ne lui en voulez pas ? Non, c'est un enfant qui ne mesure pas ces propos, c'est tout. Je ne sais même pas s'il a réellement dit cela, et s'il avait dit réellement, il l'a sans doute fait sous la colère. C'est un bon joueur qui en train de monter ; il faut l'aider. Il venait tous les jours embrasser ma tête et m'appeler «Amou», en guise de respect. C'est pour ça que je dis que c'est un jeune qui ne sait pas ce qu'il dit, mais à qui je souhaite beaucoup de réussite, et j'ai été même content pour lui lorsque j'ai appris qu'il avait inscrit un but en amical avec le Mouloudia. Il n'en est pas resté là, il vous rend même responsable de l'avoir mis dans la liste des libérés. Que répondez-vous ? Comment peut-il dire cela alors que je n'étais pas concerné ni par la libération des joueurs ni par le recrutement. A l'USMA, chacun son rôle, et moi, mon rôle se limite à seconder l'entraîneur. Sachez que pendant la période du recrutement, j'étais en vacances. J'ai été convoqué le 28 juin avec tous les joueurs et les autres membres du staff. Après la venue de Gamondi, on a beaucoup spéculé à votre sujet. On ne savait pas si vous alliez rester ou non en fait. Comment avez-vous vécu cela ? Ça ne m'a pas touché. Je fais partie de l'USMA et l'USMA fait partie de moi. J'ai passé 15 ans dans ce club ; je suis parti en Tunisie et je suis revenu. Je suis parti en France et je suis revenu ; je suis parti au Qatar et je suis revenu. J'avais l'occasion d'aller signer dans d'autres clubs qui m'offraient plus que l'USMA, mais j'ai refusé parce j'aime ce club. Quand je viens tous les matins à Bologhine, si comme si j'allais rentrer chez moi. Tous les entraîneurs me citent comme exemple lorsqu'ils parlent de discipline et de comportement. Je n'ai rien à me reprocher. Mais aujourd'hui, en tant qu'entraîneur, les choses peuvent changer. Je ne m'attends pas à ce que les supporters me traitent comme ils le faisaient avec moi en tant que joueur. Dans ce métier d'entraîneur, si les résultats ne suivent pas, tu dois faire tes valises avant qu'on ne te le demande. On essaye d'imiter les Européens, mais on n'arrive pas encore à les suivre dans ce domaine, comme c'est le cas de Manchester United où l'entraîneur est là depuis 20 ans, ou Arsenal depuis 15 ans. En Algérie, il n'y a qu'Amrani qui est resté quatre ans, avec les résultats que l'on connaît. Moi, je dis que tout est une question de destin. On croit savoir que plusieurs clubs ont voulu vous recruter après que vous aviez raccroché les crampons. Pourquoi avez-vous refusé ? Si je voulais continuer de jouer au foot, j'aurais prolongé mon contrat à l'USMA. Je ne pouvais pas opter pour un autre club après quinze ans de fidélité à mon équipe. C'était dur de défendre d'autres couleurs que celles de l'USMA. J'ai pris la décision de raccrocher et c'était irrévocable. Avant de disputer mon dernier match, j'ai lancé un appel aux amoureux du football, que ce soit ceux qui m'aiment ou ceux qui ne m'aiment pas, en les invitant à se déplacer en masse pour assister et fêter ma dernière rencontre, et, croyez-moi, j'ai été agréablement surpris en voyant les tribunes pleines à craquer. J'ai trop aimé l'animation et l'ambiance qui ont régné ce jour-là. D'ailleurs, c'est l'un de mes plus beaux souvenirs avec le ballon d'or d'El Heddaf et Le Buteur, même si j'ai gagné plusieurs titres dans ma carrière. Vous avez préféré que votre dernier match soit lors d'une rencontre officielle et non lors d'un jubilé, pourquoi ? J'ai pris cette décision sans calculer. Je voulais que ce match soit le dernier et il l'a été, voilà tout. Je profite de cette occasion pour remercier les organisateurs ainsi que tous ceux qui se sont déplacés ce jour-là au stade et partagé ma joie. Malgré vos nombreux titres et ceux de l'USMA, le club n'a toujours pas remporté une compétition internationale. Est-ce un point noir pour vous ? Oui, c'est vrai que c'est le seul titre qui manque à mon palmarès. Sur le plan national, j'ai tout gagné, mais le destin a voulu que ça soit ainsi. Peut-être que vous vouliez le gagner en tant qu'entraîneur... Pourquoi pas ? Peut-être avec l'USMA ou une autre équipe, ça serait vraiment super, mais, mon plus grand souhait, c'est de voir le club remporter le doublé. International depuis 1991, vous avez remporté un titre avec la sélection nationale. Pouvez-vous nous en parler ? Peu de gens le savent. Effectivement, j'ai remporté un titre avec la sélection nationale. Nous avions gagné la Coupe afro-asiatique. Nous avions affronté l'Iran, le champion de l'Asie en titre. Lors du match aller à Téhéran, nous nous sommes inclinés sur le score de deux buts à un. Au retour, nous les avions battus sur la toute petite des marges. Je ne parle pas beaucoup de ce titre, parce que j'estime que je ne l'ai pas gagné. Je n'avais que 19 ans, et j'ai assisté à la double confrontations à partir du banc de touche, après avoir été convoqué par Kermali ; j'en profite pour le saluer et lui souhaiter un prompt rétablissement. Pouvez-vous nous citer les autres titres que vous aviez remportés à l'étranger ? La Supercoupe africaine avec l'Etoile Sportive du Sahel face au WAC. J'ai donc vengé l'USMA, après qu'ils nous ont éliminés de la Ligue des champions. J'ai gagné deux titres avec Al Sadd. Nous vous posons des questions, et on souhaite avoir des réponses courtes et rapides...OK, ça marche.Quel est votre meilleur souvenir ? Les nombreux titres que j'ai gagnés ainsi que mon dernier match avant de prendre ma retraite. Votre couleur préférée Le blanc. Cela a un rapport avec la bonté du cœur ? Peut-être. Je vous assure que je ne suis pas une personne rancunière. Je respecte tout le monde, et tout le monde me respecte. Vos vêtements préférés... J'aime bien être en jean, en dehors du cadre du travail bien sûr. Quelle personne voulez-vous rencontrer pour demander pardon ? Je ne me rappelle pas avoir fait du mal à quiconque, et, si c'est le cas, que cette personne prenne attache avec moi pour que je le fasse. Attendez-vous qu'une personne vous demande des excuses ? Que Dieu pardonne à tous ceux qui ont voulu me nuire. Depuis des années, plusieurs gens ont une fausse image de moi. On me prend pour un prétentieux, alors que ce n'est pas de ma nature. Plusieurs joueurs, ayant rejoint l'USMA, me l'ont dit. Votre plus mauvais souvenir ? Le jour où j'ai perdu ma mère (Allah Yerhamha). Et lors de votre carrière ? La blessure que j'ai contractée au Sénégal. J'ai subi une intervention et j'ai été obligé de ne pas taper dans un ballon pendant sept mois. Votre plat préféré ? Le couscous que ma mère faisait. A présent, j'adore et je mange tout ce que ma femme cuisine. Est-ce un compliment ? Non, c'est la vérité. J'aime sa cuisine. Quelle est la marque de votre voiture préférée ? Je ne suis pas exigeant, pourvu que ça soit une voiture neuve et confortable. Quel est le genre de musique que vous écoutez ? Le chaâbi. Quel est le club européen que vous supportez ? J'adorais, par le passé, le Milan AC. Après, j'étais pour Nottingham Forest et Liverpool. A présent, je n'ai aucune préférence, pourvu que le match que je vois soit plaisant. Selon vous, qui est le meilleur joueur au monde ? Maradona, c'est le meilleur de tous les temps. Messi ou Cristiano Ronaldo ? Tous les deux sont des joueurs pétris de talent. Meilleur pays que vous avez visité ? Le Brésil. Le pays que vous souhaitez visiter ? J'espère revenir à La Mecque pour accomplir une Hedja.