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Ghoulam ou les vraies raisons d'une mise à l'écart diplomatique
Publié dans Le Buteur le 11 - 09 - 2013

A Saint-Etienne, ce n'est pas toujours bon d'être algérien et musulman
Faouzi Ghoulam écarté du groupe professionnel pour des raisons extra-sportives ? Cela semble bien se confirmer. En effet, dans une déclaration accordée au magazine français spécialisé, But, un responsable stéphanois a clairement reconnu que la mise à l'écart de Ghoulam n'était en aucun cas motivée par un choix technique. Les déboires du latéral gauche de l'EN à Saint-Etienne ont commencé avec son entraîneur, Christophe Galtier. En effet, au lendemain de sa convocation pour la CAN-2012, le technicien stéphanois avait demandé à Ghoulam de faire l'impasse sur la première moitié du stage de préparation qui avait commencé à Alger en décembre. Galtier, qui n'avait pas programmé le départ de son jeune défenseur en sélection en Afrique du Sud, n'a jamais digéré le fait que Ghoulam rejoigne le groupe des Verts, alors que son club préparait une demi-finale de Coupe de la ligue et trois rencontres importantes de championnat, programmées à la même période. D'ailleurs, après son retour de la CAN, Faouzi n'a jamais été aligné deux fois de suite par son entraîneur. Nettement supérieur à Jonathan Brison, celui qui était sa doublure à l'ASSE, l'Algérien a failli perdre goût au football à cause de cette injustice. Pour lui pourrir la vie, Galtier a décidé de le mettre sur le banc de touche au stade de France, lors de la finale de la Coupe de la Ligue. Invité, pour rappel, par la presse française à expliquer la non-titularisation de son international algérien, l'entraîneur de Saint-Etienne disait : «Ghoulam a choisi de jouer la CAN, franchement, je ne comprends pas son choix. Maintenant il doit assumer, je ne peux pas lui faire confiance. Il est parti au moment où le club avait besoin de lui.» Une déclaration qui se passe de tout commentaire.
A Saint-Etienne, ce n'est pas toujours bon d'être algérien et musulman
Titulaire indiscutable jusque-là, Faouzi Ghoulam est devenu subitement un second choix pour des raisons pas du tout techniques. En tout cas, c'est ce que le président de Saint-Etienne, Roland Romeyer, a déclaré hier à la presse sportive
française : «Je lui ai (à Ghoulam, ndlr) dit que certaines choses nous avaient déplu. Politique et religion doivent rester en dehors du football. Il l'a compris.» A la lecture de cette déclaration, on comprend assez nettement qu'à Saint-Etienne, il ne suffit pas seulement d'être talentueux pour gagner sa place et l'estime de son entraîneur. En effet, il parait bien clair que dans ce club, qui a vu défiler plusieurs Algériens dont Karim Fellahi, Kader Ferhaoui et un certain Rachid Mekhloufi, même les libertés des personnes sont bafouées. Autrement dit, il ne fait toujours pas bon de revendiquer ses racines et sa religion à Saint-Etienne. Sinon, comment peut-on reprocher à un jeune joueur formé au club de jeûner le mois sacré de Ramadhan, ou de célébrer la victoire en Coupe de la Ligue, le 21 avril passé, dans les rues de Saint-Etienne en compagnie de ses compatriotes et en brandissant fièrement le drapeau algérien ? C'est les deux reproches sortis par le président Romeyer à Ghoulam lorsqu'il l'avait reçu dans son bureau, samedi.
Il paie cash son choix pour l'Algérie
Considéré comme l'un des meilleurs arrières latéraux de sa génération en France, Faouzi Ghoulam paie cash son choix de jouer pour l'Algérie, alors qu'il était régulièrement convoqué en équipe de France Espoirs. Il s'est retrouvé du coup face à une situation sportive difficile, lorsqu'on sait qu'il est nettement plus talentueux que ses concurrents dans son club, alors que son coach, Christophe Galtier, bien rancunier envers lui, continue de l'ignorer pour lui faire payer sa décision de rallier les Verts en Afrique du Sud le mois de décembre dernier, au moment où ses camarades à l'ASSE préparaient une demi-finale de Coupe de la Ligue et des matchs importants de championnat. C'est donc facile de coller l'étiquette de l'échec du transfert de Faouzi à son entourage, alors que la déclaration du président de Saint-Etienne vient tout mettre au clair à ce sujet. Faouzi paie son dévouement pour son pays, c'est clair et net.
Son cas interpellera les autres jeunes, c'est sûr !
C'est une certitude, les jeunes espoirs appelés à défendre à l'avenir les couleurs de l'EN, à l'instar de Rachid Ghezzal, Yassine Benzia ou Aïssa Mandi, ne devraient pas trop réfléchir avant de rendre leur réponse à la FAF. Le cas Ghoulam, marginalisé au moment où il avait le plus besoin de l'apport mental de ses dirigeants et de son entraîneur, va certainement interpeller les autres éléments convoités par la sélection. Ils savent, en tout cas, que lorsqu'on est algérien ou fils d'émigrés en France, il faudra montrer plus qu'un jeune Français, au risque de se retrouver ignoré.


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