Le mauvais choix du staff technique Le MCS vit, actuellement, une situation bien difficile due, essentiellement, au ratage de son accession. L'on s'attendait, au moins, à ce que les Saïdis assurent leur maintien, mais un scénario totalement contraire est en train de se produire, au sein de cette équipe, qui vient d'essuyer, avec cette dernière chance manquée, un cuisant échec, compte tenu des difficultés qui l'attendent dans cette course au maintien qui devient de plus en plus difficile à réaliser, dans la mesure où le club vient de perdre de précieux points à domicile. La dégringolade se poursuit donc, au grand dam des Saïdis, qui regardent, sans pouvoir y faire grand-chose, l'écart se creuser entre leur formation et les autres équipes qui jouent la relégation. Une situation qui perdure et qui n'a vu aucune évolution depuis les trois dernières années. Un effectif limité Les dirigeants du MCS et à leur tête, le président Khaldi n'ont, apparemment, pas appris la leçon de leurs derniers déboires, puisque cette saison aussi, ils ont manqué de recruter les bons éléments, qui seraient susceptibles de sortir le club de cette situation qui devient de plus en plus intolérable pour les supporters saïdis. La majorité des joueurs qui ont signé au club étaient, en effet, à la limite de leurs capacités. Une préparation ratée Comme si un mauvais recrutement ne suffisait pas, voilà que le MCS rate complètement sa préparation de début de saison, bien que cette dernière ait été faite dans les délais. Une séance d'entraînement, pour le moins catastrophique et qui s'est déroulée sous les yeux des supporters. Les connaisseurs du football, qui avaient prédit le ratage de l'équipe de Saïda, avaient, d'ores et déjà, constaté que les nouvelles recrues n'allaient pas être à la hauteur des attentes du public et que cela allait, automatiquement, mener l'équipe à une autre mauvaise saison. Le mauvais choix du staff technique L'autre mauvais choix du président Khaldi concerne la barre technique et le défilement des entraîneurs qui s'y succèdent. Pas moins de trois coaches y sont passés durant cette saison ! Il y a eu, tout d'abord, l'arrivée de Osmane, suivi de Mekhazni avant que la valse ne se referme sur Hadjar. Trois entraîneurs et aucun résultat, voilà le constat que l'on peut établir, aujourd'hui, sur cette équipe de Saïda. L'indiscipline toujours présente La mauvaise saison du MCS a également été marquée par le manque de discipline qui règne au sein du groupe, depuis le début de la saison. Mises à part les absences quotidiennes et à répétitions des joueurs, certains d'entre eux vont même jusqu'à choisir la rencontre qu'ils souhaiteraient jouer, mettant complètement de côté l'avenir du club. La direction, quant à elle, ne bouge pas le petit doigt, pour mettre fin à cette anarchie qui a aidé Belloufa et Cie dans leur récidive.