La lutte finale Plus que 90 minutes à supporter – à attendre ? – pour les inconditionnels de l'Entente et tous les amoureux de la balle ronde en Algérie avant de voir notre bel Aigle noir national survoler l'espace africain et y asseoir sa suprématie le temps d'une saison. Il s'agit, sans plus de détours, d'une finale retour qui s'annonce sous les meilleurs auspices pour les protégés de Mechiche après un match aller face à un Stade malien qui ne se laisse pas faire à voir son parcours époustouflant depuis le début de l'épreuve. Deux à zéro, c'est le tarif minimum, diront les uns, suffisant, diront d'autres, pour s'illustrer en terre malienne samedi prochain et refaire joujou enfin avec un trophée continental, mais il reste qu'il y a un autre match à jouer et que l'ESS va une fois encore devoir faire le jeu pour ne pas tomber dans les rets de son adversaire et risquer de perdre son pari au bout de neuf mois à errer de delta vaseux en forêt tropicale. Parce qu'une compétition africaine, c'est cela aussi et il n'est pas facile pour ceux qui font ces centaines d'heures de voyage de distinguer un match de football de ce qui l'entoure. De Libye où il sont eu à affronter l'équipe de Syrte dans les tours préliminaires, en Angola et tout ce qui s'y est passé face à Kalolo, puis au Mali, avant de se rediriger vers le nord de l'Afrique, en Egypte cette fois, et de redescendre en Angola puis au CongoKinshasa en plein mois de ramadhan, c'est autant d'étapes aussi pénibles et périlleuses les unes que les autres que le club phare des Hauts Plateaux a été contraint de passer avec succès, parfois à des heures indues comme ce match face au Santos joué à l'aube, avant d'arriver à cette grande finale et la fête qui doit assurément suivre... à Sétif. Les uns et les autres ont parfaitement raison d'y aller de leurs commentaires suite au très prometteur résultat de l'aller, à Ziaya et consorts de nous donner en direct la confirmation de cette belle suprématie sur des ogres devenus de simples outsiders dès qu'il s'est agi de croiser le fer avec la grande Entente. A samedi prochain et offrez-nous ce trophée qu'on piaffe d'impatience d'embrasser. S. B. L'EST demande à avancer le retour au 19 L'institution sétifienne en est toujours à ficeler son calendrier pour ce mois de décembre qui, le moins qu'on puisse dire, reste entouré de flou tant en championnat que dans les compétitions internationales. Si en ce qui concerne la Coupe de la CAF, l'Aigle noir est à quatre-vingt-dix minutes du bonheur dans le match qui l'attend face au Stade malien samedi prochain, pour la Coupe nord-africaine, Mechiche et ses protégés en sont aujourd'hui aux desiderata des Tunisiens de l'Espérance qui, après avoir accepté de jouer la manche retour à Sétif le 25 décembre, viennent de revenir à la charge et de faire la demande d'avancer cette ultime étape d'une semaine, soit pour la date du 19. La date de l'aller, le 11, ne changeant pas. La raison avancée est que l'entraîneur en chef de l'Espérance vient d'être désigné sélectionneur national par sa fédération et que ce dernier veut disposer de l'intervalle considéré pour prendre contact avec ses capés qui, en plus de la CAN, auront, tout comme l'Algérie, une Coupe du monde à préparer. S. B. Départ ce matin C'est avec une délégation forte de vingt joueurs que l'ESS prendra son vol ce matin à 9 heures à destination de la capitale malienne Bamako pour y affronter le Stade malien dans une manche retour qui s'annonce à tout le moins, à considérer le 2-0 de l'aller, en faveur de l'Aigle noir. A leur arrivée, les Sétifiens auront quarante-huit heures pour se préparer à leur ultime test dans cette dure épreuve de la Coupe de la CAF. Un trophée au final, c'est ce que tous les Algériens appellent de leurs vœux. A noter que l'avion qui transportera les Ententistes sera plein aussi d'une brochette de journalistes et d'un nombre de supporters avides de voir leur équipe brandir un trophée convoité depuis neuf mois de compétition pénibles. Trois entraînements au programme Le staff technique ententiste a programmé trois séances d'entraînement une fois l'équipe sur le sol malien. La première, un décrassage en fait, à la fin de cet après-midi, alors que la seconde aura lieu demain à l'heure du match et la troisième ce jeudi au stade Modibo Keita qui abritera la finale retour et toujours à l'heure du match. S. B.