La venue de la quarantaine d'hommes d'affaires américains en Algérie, est apparemment loin d'être une visite touristique. On apprend ainsi que pas moins d'une douzaine de projets d'investissements sont déposés par des investisseurs US au niveau de l'ANDI. C'est le directeur général du Conseil d'affaires algéro-américain, M. Ismail Chikhoune qui l'a annoncé, hier, lors d'une journée de présentation de sociétés américaines venues à Alger identifier les opportunités de coopération économique et d'investissement. Il ajoutera que d'autres projets sont en maturation et devraient être présentés prochainement par leurs initiateurs. Les projets en question concernent, notamment, les énergies renouvelables. Néanmoins, les sociétés américaines présentes à cette rencontre et dont la majorité est gérée des managers d'origine algérienne, opèrent dans différents domaines dont l'agroalimentaire, la construction et l'habitat, les ressources en eau, les Technologies de l'information et de la communication (TIC), les services technologiques, les transports, les hydrocarbures, les énergies renouvelables ainsi que la formation professionnelle en matière de gestion des entreprises. Interrogé sur l'effet des mesures des LFC 2009 et 2010 et de la Loi dite des 49/51% sur la volonté des sociétés américaines d'investir en Algérie, M. Chikhoune, s'est contenté d'affirmer que ces règles «ne dérangent pas les investisseurs américains». De son côté, M. Mohamed Benmeradi, a appelé les opérateurs américains à profiter des opportunités offertes par le marché algérien, pour renforcer leur présence et diversifier leurs investissements. Il a, à cet effet, affirmé la disponibilité des pouvoirs publics algériens, pour accompagner ces investisseurs, notamment dans la mobilisation du foncier. Sur ce point, M. Benmeradi a tenu à assurer que le problème du foncier industriel «ne se pose plus» grâce, entre autres, aux opérations de récupérations d'assiettes foncières de sociétés et de la création de nouvelles zones industrielles, à travers le territoire national qui s'ajoutent aux 77 zones déjà existantes. Pour sa part, l'Ambassadeur des Etats-Unis, M. David Pearce, a appelé les sociétés américaines à une plus forte implication dans l'exécution des projets inscrits dans le nouveau plan quinquennal d'investissements (2010-2014).