Une centaine de dockers, sur les 900 que compte le port d'Alger, ont observé Mardi, un arrêt de travail, pour protester contre de nouvelles mesures relatives à la compensation des heures supplémentaires et à l'organisation du travail au sein de leur établissement. 4 navires sur 9 seraient restés à l'arrêt durant la matinée de la même journée suite au mouvement de débrayage. Seules les môles 1 et 2, ont connu une activité normale tandis que les môles 3, 4, 5 et 7 ont pour leur part tous été perturbé par le mouvement. D'après le directeur général-adjoint de l'EPAL, M. Abdelaziz Ghettas, dont l'APS s'est faite l'écho, les dockers en grève, contestent l'application de certains dispositifs contenus dans la convention de branche signée entre la Société de gestion du port (SOGEPORT), la Fédération nationale des ports et l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). En rogne, ces derniers souhaiteraient être payés et prendre une récupération pour toutes les heures supplémentaires même celles effectuées en dehors des vendredis et des jours fériés, ce qui est selon lui, contraire à la loi. Les grévistes protestent également, selon M. Ghettas, contre la composition des équipes de manutention arrêtée conjointement avec la section syndicale pour toutes les catégories de marchandises. Par souci de se conformer aux normes de travail et de rendement, celles-ci avaient été réduites, suite à un accord, signé en juillet 2010. La section syndicale désavoue les grévistes Du coté de la section syndicale de l'Entreprise portuaire d'Alger (EPAL) on « ne consent pas ce débrayage isolé et inattendu ». « Il est impensable de revenir sur un accord passé entre le syndicat et la direction de l'EPAL » indique un communiqué de l'organisation syndicale, qui tente néanmoins « d'arranger les choses ». On croyait l'accalmie revenue au niveau du port d'Alger, il semble finalement qu'il n'en est rien. Quelque 900 dockers travaillent actuellement au port d'Alger dont 450 permanents, 160 contractuels et 336 journaliers. Ces derniers ont observé plusieurs mouvements de contestations durant les mois derniers. La protestation s'est poursuivie hier.