La journée d'étude sur l'agroalimentaire organisée avant-hier par le groupe Benamor a été l'opportunité pour les protagonistes du secteur pour trouver les stratégies aptes à booster les exportations algériennes. Cette journée d'étude, mise sous le thème « Exportations, défi et perspectives de la Filière Agroalimentaire » qui s'est tenue à l'hôtel Hilton d'Alger, a été divisée en deux sections, deux ateliers. Le premier a été consacré à donner le constat actuel de la filière export agroalimentaire. En effet, Mourad Boukella, expert au CREAD a donné une conférence sur le « Potentiel à l'international de l'agroalimentaire Algérien ». Son homologue, Mohamed Bennini, DG d'Algex a, quant à lui, émis un énoncé inventoriant les «Instruments de soutiens à l'exportation». Le limonadier Hamoud Boualem a été représenté par son directeur général, Jean Feminier, qui donné une intervention sur «L'expérience à l'exportation dans la filière boisson» à travers le cas Hamoud Boualem. Le groupe Cevital il a été représenté, quant à lui, par Nasser Eddine Medjdoub qui a évoqué dans son allocution le «Pari de l'international dans les produits de base». Le second atelier a été mis sous le thème : « Trouver des débouchés pour les produits algériens ». Il a été inauguré par l'intervention de M. Delarbre, représentant de la mission de l'Union Européenne en Algérie qui a traité de la « Place pour les produits algériens sur le marché européen ». L'Association nationale des exportateurs algériens ANEXAL), représenté par Ali Bey Nasseri, a voulu défricher la piste africaine. En effet, son représentant a donné une allocution sur «Le marché africain : une bonne opportunité à l'agroalimentaire algérien ». Enfin, la dernière intervention a été consacrée à une étude comparative entre l'Algérie et la Tunisie d'un côté et la Turquie d'un autre, sous l'intitulé «Deux modèles performants à l'exportation». Yassine Ould Moussa, modérateur de cette journée a déclaré à Maghreb Emergent que le but est «d'ouvrir des pistes» vers des solutions opérationnelles pour développer la filière et «rétablir la chaîne de services » nécessaire à une bonne prise en charge de l'exportation.