Le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbes, annonce la mise en place d'un plan national de lutte contre la mortalité maternelle en Algérie. «Toutes les dispositions ont été prises pour réduire la mortalité maternelle, dont le taux actuel est de 85 pour 100.000 habitants, alors qu'il était de 500/100.000 au début des années de l'indépendance», a déclaré le ministre en marge du 8e colloque maghrébin sur la population. Parmi ces dispositions, M. Ould Abbes a cité l'ouverture de cinq instituts supérieurs de formation des sages-femmes, ainsi que l'augmentation des effectifs de ce corps paramédical et des médecins spécialistes». Ces mesures permettront, selon le ministre, d'améliorer les conditions de prise en charge dans les différents services de maternité au niveau national. S'agissant de la mortalité infantile, le ministre a indiqué qu'elle a enregistré une «amélioration sensible» passant, ainsi, de 171 pour 1.000 naissances vivantes en 1962 à 23,7/1.000 en 2010. Un chiffre «encourageant» et «qui correspond aux normes recommandées par l'organisation mondiale de la santé (OMS), a précisé le ministre. Evoquant l'espérance de vie, M. Ould Abbes a relevé une «évolution importante «, dans la mesure où, a-t-il expliqué, cette espérance est passée de 47 ans au lendemain de l'indépendance à plus de 70 ans aujourd'hui. Le ministre a attribué cette performance aux efforts consentis par l'Etat pour l'amélioration des conditions de vie de la population, notamment en matière de la scolarité des enfants et l'accès aux soins.