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“L'Algérie négocie en tant qu'Etat souverain”
L'ambassadeur d'Algérie à Londres, à propos de l'extradition de Khalifa
Publié dans Le Maghreb le 08 - 01 - 2007


Au moment où s'ouvre à Blida le procès Khalifa, M. Mohamed Salah Dembri, ambassadeur d'Algérie à Londres, intervenant, hier, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale dans le cadre de l'émission quotidienne " L'Invité de la rédaction ", a mis en relief la coopération judiciaire entre Alger et Londres, sachant que le principal accusé dans ce scandale financier, Abdelmoumen Khalifa, est actuellement en fuite en Grande-Bretagne. A cet effet, il précise que cette coopération judiciaire a été encadrée par quatre accords qui ont été signés lors de la visite officielle effectuée les 11 et 12 juillet dernier par le président de la République à Londres. "A cette occasion, il y a eu des accords dans le domaine de la coopération judiciaire (extradition et réadmission), l'entraide judiciaire, mais également dans le domaine commercial (les contentieux commerciaux et autres), et tout ce qui touche aux aspects consulaires". Car, de ce point de vue, ajoute M. Dembri, “ l'accord sur l'extradition est lui-même partie intégrante de ces quatre accords. Cet accord a été approuvé et donc l'engagement de la procédure de ratification a été entamée par le Parlement (chambre des communes). Il indiquera que dès la publication aux JO algérien et britannique de cet accord, l'extradition entrera en plein exercice des deux côtés ”. C'est le cadre global afin de ne pas mélanger “les affaires déjà en cours”, dira-t-il. Et concernant l'affaire Abdelmoumen Khalifa, il rappellera qu'un mandat de recherche international a été lancé. Il notera que le ministre algérien de la Justice et son homologue britannique ont eu des entretiens dans les deux capitales en vue de faire correspondre les données procédurales pour chaque pays. M. Dembri précisera que “quant au procès lui-même, la présence ou non d'un des acteurs n'est pas nécessairement liée aux accords en cours”. Il réitère dans ses propos que l'Algérie observe un moratoire sur la peine de mort depuis septembre 1993. Il pense que c'est une avancée considérable “ les peines de mort n'ont jamais été exécutées depuis cette date. De ce point de vue, sans être encore entrée dans la voie de l'abolitionnisme, l'Algérie reste un pays exemplaire parmi les pays du Sud et ceux qui ont la peine de mort dans leur arsenal juridique, l'Algérie reste un pays novateur. Elle a prononcé un moratoire qui jusqu'à présent tient la route et qui peut être présenté dans les négociations internationales ”, allusion faite ici au cas d'Abdelmoumen Khalifa. Pour l'ambassadeur d'Algérie à Londres, il est évident qu'il y a actuellement des demandes algériennes pour l'extradition de personnes recherchées, il y a aussi des demandes britanniques, mais qui ne sont pas des demandes “ d'extradition à proprement parler, mais qui sont liées beaucoup plus à l'expulsion d'éléments que la Grande-Bretagne considère indésirables. Ces éléments considérés comme indésirables mêmes quand ils sont identifiés par la partie britannique comme Algérien par exemple, demande aussi une identification par l'Algérie ”. A ce sujet, il rappellera que l'Algérie à ses propres procédures. “ C'est un Etat souverain qui demande que ses procédures soient respectées au même titre que les procédures en vigueur dans les autres pays. Les engagements qui peuvent être pris par l'Algérie sont ceux inscrits dans sa Constitution et dans les lois subséquentes. Il n'y a pas lieu de vérifier la viabilité de ces dispositions internes algériennes par des pays tiers ”. Il considère cela comme une interférence, voire même une ingérence. “ L'Algérie, de ce point de vue, à travers les quatre accords qui ont été signés, a présenté des garanties aux Britanniques et ces derniers ont présenté des garanties aux Algériens. ” Il annoncera que jusqu'à présent, il y a eu 7 à 8 demandes britanniques qui ont été honorées en matière d'extradition. L'originalité de ces demandes, “ c'est que les personnes elles-mêmes ont demandé à rentrer dans leur pays ”. Il précise, à cet effet, qu'il n'y a eu aucune contrainte du côté algérien. M. Dembri précise que “ sur les 8 personnes qui sont rentrées en Algérie, une était demandée par l'Algérie, les autres étaient passibles d'une d'expulsion prononcée par les instances judiciaires britanniques ”.

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