En cette période de canicule, les feux de forêts sont très répandus. la moindre petite étincelle peut provoquer l'irréparable.C'est la raison pour laquelle il faudra être vigilant. Cet espace naturel unique est plus que vital. Sa préservation est le rôle de nous tous.Actuellement, le couvert forestier global en Algérie est de 4,15 millions ha mais seuls 1,3 million représentent la vraie forêt naturelle, le reste étant constitué par les reboisements, les maquis, les garrigues, les matorrals ou des terres improductives aux potentialités forestières.En dehors des éléments floristiques communs au Bassin méditerranéen, on rencontre dans la partie nord, des espèces de diverses origines : européenne, asiatique, circumboréale, paléotropicaleDans la partie sud, les massifs du Sahara Central se composent de 3 éléments floristiques d'origines biogéographiques différentes : saharo arabique, méditerranéenne confinée aux altitudes supérieures à 1 500 m et tropicale localisée dans les oueds et les vallées environnantes. En plus de ces taxons, la flore d'Algérie se caractérise par un taux d'endémisme assez remarquable (12.6% soit 653 espèces sur les 3139 répertoriées). On dénombre 07 espèces arborées à caractère endémique, dont 02 endémiques exclusives à l'Algérie dites Abies numidica aux Babors et Cupressus dupreziana au Tassili N'Ajjers.Par ailleurs, l'endémisme spécifique au Sahara est particulièrement élevé ; avec 162 espèces endémiques ce qui représente 25% de la flore saharienne . Cependant, les feux de forêts ont causé à la forêt des dégats inconmensurables. Les conditions climatiques en été surtout font que le feu se déclare très facilement.En 2007, le feu a ravagé 48 000 ha. Une année marquée par des incendies virulents. Près de 2 026 foyers de feu ont été enregistrés à travers le territoire national, selon un bilan de la direction générale des forêts (DGF). En 2007, plus de 47 000 ha de forêt ont été reboisés en Algérie avec 120 millions de plants. Le plan prévoit en outre le reboisement de 60% de zones montagneuses par la protection des forêts contre l'érosion. Il s'agit, également, de se diriger vers la réalisation de forêts productives contenant le chêne-liège et d'autres types destinés à la production du bois à des fins industrielles.Une situation qui a poussé les autorités à revoir la politique de reboisement et la mener à terme,A ce propos , tous les efforts sont déployés pour rattraper le retard accusé dans le reboisement. Selon la DGF , depuis la validation du plan de reboisement en 1999 l'on a abouti au reboisement de 11% et l'on sera à 13% d'ici 2009. C'est loin de la moyenne requise par les normes mondiales qui fixent le taux de reboisement de 14% par pays. Le plan national prévoit en effet la réalisation de 1,25 million d'hectares de forêt. La superficie réalisée jusqu'à présent est de 250 000 ha, mais c'est le quart de ce qui a été fait depuis l'indépendance à 1999.