L'annulation de la révision constitutionnelle, ou son report, est en train d'engendrer interrogations, spéculations et autres rumeurs. En effet, le SG de l'instance exécutive du FLN, M. Abdelaziz Belkhadem, à l'ouverture du sommet de l'alliance présidentielle a déclaré que le corps électoral serait convoqué dans trois mois. L'annonce de la date du référendum sur la révision de la Constitution "pourrait être faite" durant les trois prochains mois, a affirmé samedi à Alger le secrétaire général de l'Instance exécutive du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem. Intervenant à l'ouverture de la réunion au sommet des partis de l'Alliance présidentielle, consacrée à la passation de la présidence du Mouvement de la société pour la paix (MSP) au RND, M. Belkhadem a souligné "qu'après avoir été repoussée, l'annonce de la date du référendum sur la révision de la Constitution pourrait intervenir durant la présidence du RND de l'Alliance". alors que sur le plateau du forum organisé par la télévision, samedi soir, il a en quelque sorte voulu dire que le président de la République à d'autres priorités. Pour sa part, le SG du RND, M. Ahmed Ouyahia, a déclaré avec la plus grande prudence que la révision constitutionnelle est des seules prérogatives du président de la République et la souveraineté reviendra au peuple. Cette actualité que d'aucuns sont en train de saisir à des fins purement politiciennes, sans tenir compte de la déclaration prononcée par le président Abdelaziz Bouteflika le 4 juillet dernier au siège du MDN et à travers laquelle il a tout simplement dit qu'il souhaiterait la révision de la Constitution avant la fin de l'année en cours, ce qui explique qu'il n'a pas décidé de cette révision. Entre temps, les partis politiques, notamment le FLN, ainsi que les parlementaires ont appuyé le changement de la loi fondamentale du pays. Chaque partie favorable a émis ses arguments qui, en général, demeurent des "désirs" politiques sans aucune autre interprétation, car le premier magistrat du pays ne s'est encore prononcé ni sur l'annulation ni sur le report du référendum sur la révision constitutionnelle.