Une assemblée s'est déroulée y a deux jours pour voir plus clair sur le cas de la grève qui a rassemblé les médecins algériens, les autres corps des professionnels médicaux dans plusieurs hôpitaux ainsi que les professeurs de médecine. Ces derniers envisagent à travers cette grève de formuler leurs revendications auprès du gouvernement. Les médecins et professeurs de médecine estiment que le gouvernement n'a pas encore répondu à leurs exigences. A ce propos, Nacer Djidjli, secrétaire général des syndicats des professeurs et d'enseignants (SNPDSM) a déclaré : "Nous avons rencontré les représentants du ministère de la Santé et discuté avec eux. Nous leur avons transmis nos propositions et ils nous ont promis une rétribution pour nos activités, plus exactement, les activités de soins que font les hospitalo-universitaires à l'hôpital". Il a ajouté : "Ce n'est pas une indemnité mais c'est un compliment de salle, alors un procès-verbal a été signé avec les autorité de tutelle pour un engagement ferme qui nous permettra cette rétribution ; trois mois après nous sommes toujours au même point, cette rétribution n'a jamais été signée alors qu'elle devait se faire depuis quelques mois". Selon M. Djidjli : "On voulait d'un apaisement, contrairement à un mouvement de protestation en cette période, mais malheureusement nos collègues ont vu que les engagements des autorités de tutelle n'ont pas été honorés. Alors nous n'avons pas arrêté la grève du 3 janvier vu que le gouvernement n'a rien envisagé à la suite de notre demande". Par ailleurs, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Saïd Barkat, a inauguré trois nouveaux centres de proximité après avoir inauguré le mois passé deux salles de soins et une polyclinique au niveau des communes de Cherarba et des Eucalyptus à Alger. Il a indiqué que ces infrastructures dont des CHU, des centres de santé et instituts médicaux ont été réalisées dans le cadre de la mise en œuvre du programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. L'occasion était aussi pour M. Barkat de souligner la nécessité de préserver ces infrastructures et d'assurer une meilleure prise en charge des malades. D'autre part, M. Barkat a déclaré que la grève c'est une expression que ne connaît pas la Constitution. Mais, concernant la grève des médecins et des professeurs, c'est une question de temps pour que les revendications soient satisfaites. Il a même déclaré auparavant que le président de la République s'engage à régler les problèmes de l'élite le plus tôt possible, même qu'une bonne avancée a été remarquée par quelques professeurs et enseignants malgré qu'elle est toutefois assez limitée. Nassim I.