Par B.Chellali "C'est en restant fidèle à ses principes et non en les abandonnant qu'on se renforce", cette règle de conduite est en train de peser lourd dans la balance du décompte final de l'élection présidentielle. L'électorat passe au mixer les moindres détails des différents programmes politiques qui lui sont proposés par les six candidats, et suit avec beaucoup d'attention les comportements et les attitudes de chacun d'eux. L'électorat se soucie assez des messages qu'il reçoit. Surtout qu'il s'agit d'une élection présidentielle qui est, d'abord, pour le citoyen, l'occasion de choisir un Président. Le choix des hommes est donc décisif. L'idée de la fidélité et de la compétence va être au centre du choix populaire. Le citoyen plus proche de l'action politique, plus directement concerné, affiche un optimisme, à tout le moins, une espérance en l'avenir. La confrontation avec les difficultés sociales et économiques, pour aussi brutales qu'elles soient, serait-elle au rendez-vous au lendemain de la consultation populaire du 9 avril pour trouver les meilleures réponses susceptibles de faire passer et concrétiser le message social et humain tant attendu par le peuple désormais partisan de l'élection du futur président dans le sens de la règle majoritaire à travers une mobilisation garantissant une participation accrue des électeurs et électrices. Jugeant honnêtement les instruments politiques de la campagne électorale, le citoyen semble repousser à sa manière toutes les promesses approximatives qui ne répondent pas à ses espoirs. Il combine la manière dont est utilisé le chemin menant à la certitude pour autant qu'il ne faudrait pas gommer l'essentiel de ce qui a fait de ce pays, ce qu'il est aujourd'hui, car c'est le temps qui est en train de rompre avec tous les tabous pour atteindre l'efficacité et l'équité démocratique et économique. Tout cela est possible, à la seule condition que tous les politiques veuillent s'entendre pour se doter de l'esprit de l'intérêt suprême de la nation. Dans toute sa grandeur, la société algérienne a besoin de voir se bâtir de nouvelles mœurs politiques à l'image du prestige atteint par l'Algérie depuis 1999.