Relance de l'économie mondiale par le développement des échanges commerciaux ? C'est encore le créneau investi par les puissances économiques. On disait même, lors d'une réunion de l'OMC, que le développement des échanges commerciaux favoriserait la réduction de la pauvreté dans le monde. La phrase est généreuse et génératrice d'espoirs comme effet d'annonce. Cette phrase énoncée en l'année 2000 est normalement passée de mode, car les pays pauvres n'ont rien vu venir. Il y a deux façons de favoriser le commerce. Les relations mutuelles commerciales, en termes d'échanges, soit ce qui est appelé des échanges commerciaux, peuvent effectivement contribuer à la relance de l'économie des pays développés, car les échanges se basent sur la production issue des industries qui sont implantées dans ces pays qui s'échangent leurs produits. " Je produis et te vends et tu produis et tu me vends ". Produire et vendre sont bien les deux activités qui contribuent au développement du pays concerné. Ainsi, les entreprises ont des plans de charge et génèrent des emplois directs et indirects aussi bien dans le cycle production et maintenance que dans celui du commerce. L'autre façon consiste au développement des échanges de biens de production et de services et des ventes des ressources non renouvelables telles que les hydrocarbures et les matières minières. La vente des matières premières par un pays fournit à celui-ci les moyens financiers qui lui permettront de se présenter en pays acheteur sur la marché international et ainsi, de contribuer à relancer l'économie des pays fournisseurs des produits manufacturés. Dans ces conditions, il n'est pas certain que le développement des échanges commerciaux favorise la relance de l'économie mondiale et le développement du monde. Les pays du G20 ne disent pas comment seront relancées les économies des pays dont il est dit par respect qu'ils sont en développement. Quelles seront les parts des pays en développement en termes d'apport à leur " développement "du plan mondial de relance de l'économie qui aura à gérer les 1100 milliards de dollars, d'autant que les PAS imposés par cette institution financière internationale aux pays en développement n'ont eu que des implications douloureuses. N.B