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Quel est l'impact réel de ce choix ?
Adoption du week-end semi-universel pour l'Algérie
Publié dans Le Maghreb le 06 - 08 - 2009


L'adoption par l'Algérie du week-end semi-universel, ne sera efficace, du point de vue de l'économiste Abderrahmane Mebtoul, que lorsque "les entreprises algériennes privées et publiques seront insérées dans le cadre des valeurs internationales avec une participation plus importante de la production et exportation hors hydrocarbures incluant les services marchands, supposant l'approfondissement de la réforme globale." A ce titre, indissociable de son insertion au sein de l'espace naturel euro-méditerranéen et son sous-segment l'intégration maghrébine, avec un rôle stratégique à l'Etat régulateur qui ne saurait signifier le retour à l'étatisme et l'autoritarisme administratif des années 1970. Selon ses arguments, "il faut raisonner en dynamique, la maîtrise du temps étant le principal défi des Nations au XXIe siècle, sous réserve d' objectifs précis loin du replâtrage ne devant pas se tromper de cibles comme pour la décision récente de l'annulation des crédits à la consommation." La crise des prêts hypothécaires, une des causes de la crise mondiale actuelle, a reposé sur l'immobilier et non sur les crédits à la consommation. Et comme l'a rappelé avec justesse un des plus grand économiste du XXe siècle, Joseph Schumpeter, dans son important ouvrage "Socialisme, Capitalisme et Démocratie", "les deux fondamentaux de l'économie moderne reposent sur le contrat et le crédit". Par ailleurs, la décision de changer le week-end algérien, s'est basée sur le fait que la majorité des échanges commerciaux de l'Algérie sont réalisés avec l'Europe, les Etats-Unis et la Chine qui adoptent le week-end universel. Dans ce sillage, certaines entreprises algériennes ont déjà adopté le week-end universel, à l'instar de l'entreprise indienne ArcelorMittal Annaba en juin 2007, suivie par les Nouvelles conserveries algériennes (NCA Rouiba) ainsi que la filiale algérienne de l'allemand Siemens pour ne parler que de celles-là. Dans une note de conjoncture de 2006, pour le patronat privé, le gain occasionné serait en 700/800 millions de dollars/an. Selon la Banque mondiale, l'Algérie gagnerait une croissance de 1,2% sur le PIB. Pour la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale, dans une étude de 2007, le repos hebdomadaire du jeudi et vendredi coûterait à l'Algérie entre 500 et 700 millions de dollars par an. Par contre, les services gouvernementaux algériens avec des déclarations contradictoires, donnent un montant entre 150 et 250 millions de dollars par an. Ce qui serait une somme dérisoire. Toutefois Mebtoul préconise de prendre l'ensemble de ces données avec une extrême précaution pour les raisons suivantes : l'économiste cité : "le PIB algérien estimé à environ 120/130 milliards de dollars pour 2007/2008 est structuré pour 45/50% des hydrocarbures et pour les 55/50% restants intitulé par les statistiques officielles hors hydrocarbures qui sont eux mêmes tirés à plus de 80% par la dépense publique via les hydrocarbures". Reste moins de 20% aux entreprises créatrices de richesses. Les dernières mesures gouvernementales devraient encore diminuer ce taux de 20%. Les effets sur le taux de croissance de la dépense publique ne sont pas proportionnels aux impacts économiques et sociaux. Une dépense qui sera clôturée entre 2004/2009 à plus de 200 milliards de dollars, engendre un taux de croissance réel de 1,6% en 2006, 2,5% en 2007, moyenne de 3% entre 2008/2009 selon les statistiques officielles et donc sur le bien-être de la société bien que l'Etat algérien consacre 10% du PIB aux transferts sociaux pour 2007/2009 mais mal gérés et mal ciblés, ne profitant pas toujours aux plus démunis. Et donc sur le taux d'emploi (11,5% taux de chômage selon le gouvernement, plus de 20% sans l'informel selon le FMI,) et sur le pouvoir d'achat (taux d'inflation de 4,5% en 2008 et approchant 5% pour 2009 selon le gouvernement mais plus de 12% selon les statistiques de la région MENA) avec un SMIG à 120 euros et un nivellement par le bas des couches moyennes. Cependant, le cours des hydrocarbures est déjà lui même coté en bourse quotidiennement ainsi que la cotation du dollar dont il est libellé. Pour les importations, la grande part relevant du blé et du rond à béton, pour ne prendre que ces deux exemples, sont eux mêmes cotés en bourse. Ce changement n'affecte pas d'une manière significative les masses globales malgré cette mesure. La raison essentielle, excepté quelques entreprises sérieuses, d'ailleurs freinées par le terrorisme bureaucratique principal frein à l'investissement à valeur ajoutée en Algérie, qui se comptent sur le bout des doigts, est que l'Algérie est dans cette interminable transition depuis 1986 de ni économie administrée ni économie de marché véritable. Synthèse Mohamed Amine

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