M. Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines, qui a accompagné le président de la République dans sa visite de travail et d'inspection à la wilaya de Sétif, est revenu dans un point de presse pour clarifier ses récentes déclarations concernant le marché du gaz en rapport avec l'Opep du gaz. A cet effet, il rappellera qu'il y a une année et sur l'initiative des Russes, un Forum des pays producteurs exportateurs de gaz (FPEG) a été créé à Moscou. Il indiquera que sa récente déclaration concerne principalement le prix du gaz. "Le prix du gaz est, aujourd'hui, très bas par rapport à ce qu'il était, il y a quelques mois parce qu'il y a un surplus de l'offre et il y a une nouvelle technologie qui a été développée aux Etats-Unis, permettant une autosuffisance, c'est-à-dire qu'on exporte plus de gaz vers les Etats-Unis". Le ministre explique dans ce sens que tout le GNL se retrouve actuellement en Asie et en Europe. "Et donc ma déclaration avait trait à ce qu'il n'y ait pas une coordination économique qui puisse affecter le prix du gaz". M. Chakib Khelil se dit contre les achats collectifs de gaz, "on doit le faire avec des achats économiques à l'instar de ce qui se fait actuellement dans le cadre de l'Opep". S'agissant du FPEG, le ministre explique toute la nécessité de fixer ensemble les prix du gaz, "cela nécessite toute une coordination à long terme". Pour lui, cela est plus difficile dans le cas du gaz et pour cause le gaz se vend sur la base de contrat à long terme. Pour le ministre de l'Energie et des Mines, la question qui se pose est "comment coordonner pour réduire le surplus de production existant actuellement sur le marché du gaz". Il indiquera à ce propos que tous les membres du FPEG sont décidés à réduire la production et qu'il faut voir les résultats sur le terrain. "Il fallait que le FPEG puisse jouer son rôle", conclura M. Chakib Khelil. B. Chellali