Le secteur de la santé dans la wilaya de Sétif nécessite des efforts supplémentaires, notamment dans les grandes agglomérations, a révélé un rapport présenté lors de la dernière session de l'Assemblée populaire de wilaya (APW).Selon un bilan de la direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière (DSPRH), la wilaya de Sétif offre un lit à 1 000 habitants, un centre de santé pour 27 000 habitants et une salle de soins pour 6 000 malades, alors que la norme nationale est de deux lits pour 1 000 habitants, un centre pour 12 000 habitants et une salle de soins pour 2 000 patients. Le responsable du secteur a précisé que cette faiblesse en matière de couverture sanitaire est due aux "carences relatives à la gestion et au déficit en matière de médecins spécialistes, notamment en gynécologie, et en personnel paramédical". La direction de la santé de Sétif qui a rendu compte à la tutelle de cette situation de déficit en personnel spécialisé, compte, cependant, sur la réception au courant de cette année de cinq centres de santé dans les communes de Boutaleb, Ouled Si Ahmed, Taya, Ain Legradj et Draâ Kebila, en plus d'autres infrastructures, qui permettront "de pallier le déficit enregistré".Dans le même souci, il a été sollicité de la tutelle l'inscription d'un projet de réalisation d'un deuxième CHU, d'une clinique des maladies chroniques ainsi que l'extension de l'hôpital de la ville d'El Eulma (27 Km à l'Est de Sétif). Les responsables du secteur ont également fait part du "lancement prochain" des travaux de réalisation d'un centre de traitement et de suivi des toxicomanes et d'un centre de transfusion sanguine à Sétif. A souligner, également, que des travaux de réhabilitation des bâtiments du centre hospitalo-universitaire (CHU), de renouvellement de l'étanchéité et des équipements de la clinique d'ophtalmologie ainsi que ceux de l'hôpital pédiatrique ont été lancés récemment. Le secteur a bénéficié, par ailleurs, d'équipements médicaux nouveaux, dont 6 ambulances médicalisées, d'une valeur globale estimée à 241 millions de dinars, ce qui confère le caractère de l'urgence à la résorption du déficit en médecins spécialistes et en personnel paramédical.