Le cycle des conférences s'est poursuivi ce mardi à la maison de la culture de Tamanrasset, sans grand succès du côté du public. Hormis quelque festivaliers qui assistent régulièrement aux communications dont certaines étaient brillantes, les gens de Tam semblent complètement désintéressés pour ce rendez-vous scientifique. Mardi, la chercheuse et écrivaine française, Hélène Lee, a parlé des " influences des musiques africaines dans les sociétés occidentales ". Elle dira en gros que le langage qui voyage le plus rapidement possible, c'est la musique. Elle rappellera aussi que tous les sons du monde sont à l'origine africains. Mahmoud Guettat, musicologue a pour sa part exploré un sujet intéressant sous le titre " Symbiose musicale afro-maghrébine ". enfin Maya Saidani, chercheuse aux CNRPAH, a fait un exposé avec débat autour de " Approche méthodologique pour une classification de répertoires de la musique algérienne ". Depuis mercredi, les rendez-vous artistiques de ce festival étaient déplacés à Abalessa l'ancienne capitale de l'Ahaggar à 80 km de Tam. Là aussi, projections de films sur le patrimoine local, débats conférences plastiques, sont prévus tous les jours à partir de 18h. les spectacles lyriques demeurent sans doute, la chose la plus vivante de cette rencontre du désert. De notre envoyée spéciale