Lors de la dernière campagne électorale, le Président avait semblé s'être adressé au leader du PT en disant que le socialisme est une voie qui n'est plus adoptée dans le monde, malgré que la mondialisation nous soit imposée, comme elle l'est pour l'ensemble des pays de la planète. Il n'y a plus de bipolarité économique. Y a-t-il une droite et une gauche dans le champ politico-économique de l'Algérie ? On n'en parle plus ainsi en ces termes ni dans le champ politique, ni dans le champ économique. On ne sait pas du tout ce que c'est, d'autant qu'on ne parle plus de promouvoir le socialisme ni de rejeter le capitalisme. On parle bien de la mondialisation, et à part que celle là nous a été imposée, comme le faisait valoir le Président, on répète quand même souvent que notre économie doit se mettre à niveau pour s'intégrer avec profit dans la mondialisation. Quand bien même elle nous est imposée, tout converge vers le fait qu'il n'y a pas d'autre alternative. Il n'y a pas d'autre choix. Quand bien même également le système économico-financier en vigueur, à savoir le néo libéralisme, est responsable de la crise financière internationale et de la récession économique qui s'en est suivie, il est soutenu qu'il n'y a pas d'alternative à un système qui a coulé l'économie mondiale. Les concepts de gauche et de droite, où les courants de gauche et de droite ne commencent à se faire connaître et identifier que s'ils sont vulgarisés et que des parties des populations et de la classe politique s'en saisissent et s'y reconnaissent, ce qui n'est absolument pas le cas chez nous. Qui se revendique encore du socialisme tant sur le plan économique que politique ? Il serait intéressant d'effectuer un sondage pour voir s'il y en a encore qui s'en revendiquent, s'il y en a qui en ont entendu parler car il semble qu'il ne s'était pas agi de convictions mais d'une adhésion "intéressée" à un courant porté sur le plan des slogans et qui était pris en charge par le pouvoir pour ses références au social et à la justice sociale qui étaient les composantes principales du discours dominant. Bien que la Constitution de l'époque contenait une disposition qui interdisait la révision de la Constitution sur les principes d'irréversibilité de la révolution socialiste, le poids du courant mondial libéral a forcé justement à cette révision plus particulièrement