Avec une insistance encouragée par le chef de l'Etat, la société civile et autres acteurs de la vie économique sauront-ils capter cette aspiration, véritablement collective, vers des lendemains clairs ? Facile à savoir, tant l'aspiration est en train de trouver les chemins d'une expression cohérente. Tout le monde qui se presse autour du programme présidentiel cherche manifestement en lui, le " remède " consolidant les ambitions nationales. Il est sûr que l'activité économique et de développement considérée va s'assagir, moyennant une " cure " d'austérité pour faire face à tous les défis, d'autant plus que les signes de la relance arrangeraient les choses. Ils permettent le rêve et n'en découragent aucune expansion car ce qui est décidé dans ce cadre, est aujourd'hui " trouvé " par les Algériens eux-mêmes, et en eux-mêmes, les voies du réalisme et du salut vers une meilleure prospérité. Dans la phase actuelle, dans un monde économique de plus en plus injuste envers les faibles, il est décisif de se saisir de tous les gages politiques pour peser dans la balance économique et sociale. Ce serait suffisant pour faire de ce programme intensif une " forteresse " de vérité et de progrès. Le processus politique qu'il faut valoriser avec attention est celui de la construction du pays. Evidemment, il faut garder le sens de l'action collective insérée dans la réalité nationale, sociale, économique et politique afin de préserver une certaine vitalité et une capacité de maintenir le fil de la cohésion sociale. Et donc de répondre présent à tous les rendez-vous relatifs aux questions intéressant la vie nationale. Mais en même temps, cela confère une nouvelle crédibilité et une nouvelle visibilité à la conception du développement national, au fait, que cette dimension est décisive pour affronter la mondialisation et sa crise.