L'Institute Of International Finance (IIF) a ouvert son congrès annuel au siège d'Amen Bank à Tunis hier en présence de de Charles H. Dallara, directeur général d'IIF, ainsi que de plusieurs hauts responsables du monde de la finance tunisiens et internationaux. Le congrès constitue une occasion pour examiner les leçons tirées de la crise et pour analyser la manière avec laquelle l'industrie des services financiers s'adapterait à des conditions de marché plus difficiles. Le congrès se propose, ainsi, d'examiner les principales évolutions économiques, financières et réglementaires et d'évaluer leurs implications sur la région du Maghreb. Il s'agit également d'examiner le rôle de l'Etat dans le secteur financier à la lumière de la crise mais aussi le rôle joué par la finance dans l'établissement d'une économie moderne et dans la réalisation d'une intégration régionale. L'IIF est une association professionnelle de banques basée à Washington DC (Etats-Unis) qui réunit les grandes banques de plus de 70 pays. C'est un lobby financier qui compte quelque 375 membres. Sa mission : émettre des recommandations et informer ses adhérents sur les risques bancaires. Ses nombreux rapports et études relatives aux crises financières et à la veille financière et bancaire sont disponibles, au format PDF, sur son site web (www.iif.com). Dans son rapport 2009, l'institut se dit favorable à des mesures consistant à "relever le niveau de fonds propres et réduire l'effet de levier". Mais "il faut que le nouveau système qui émerge soit bien coordonné entre les régulateurs, avec un accent mis sur l'efficacité et l'harmonisation".