Le Hamas a ordonné la fermeture des tunnels de Gaza et l'Egypte, ont annoncé hier des responsables de ces tunnels. Notons également qu'un haut responsable du Hamas en exil en Syrie a déclaré mardi que son mouvement souhaitait maintenir le cessez-le-feu avec Israël, alors que des affrontements ont opposé plus tôt dans la journée les forces israéliennes à des militants palestiniens à la frontière avec la Bande de Gaza, causant la mort d'au moins deux d'entre eux. Moussa Abou Marzouk, vice-président du bureau politique du Hamas, a déclaré, lors d'un entretien accordé à l'Associated Press, que le Mouvement de la résistance palestinienne était favorable au maintien du cessez-le-feu, afin de pas fournir à l'Etat hébreu de prétexte pour initier une nouvelle guerre contre Gaza. Abou Marzouk a toutefois nié que son mouvement empêchait les militants d'autres factions palestiniennes d'attaquer Israël. Il a précisé qu'un "consensus" existait entre factions palestiniennes pour ne pas lancer de roquettes contre l'Etat hébreu pour le moment, même si "parfois des violations surviennent". "Il y a eu une réunion entre les factions, et il y a eu un consensus entre le Hamas et les factions qu'à ce moment, il ne devrait rien y avoir qui puisse provoquer l'ennemi et l'inciter à déclencher une nouvelle guerre à Gaza", a déclaré ce haut responsable du Hamas à Damas. Le Djihad islamique, qui serait impliqué dans des attaques mardi, avait déclaré dimanche que la police du Hamas détenait plusieurs de ses combattants à Gaza, ainsi que des combattants d'autres groupes, à qui elle aurait fait promettre de ne pas prendre part à des attaques contre Israël. Le Hamas, sur qui Israël fait peser la responsabilité du maintien du calme à la frontière entre la Bande de Gaza et Israël, rencontre des difficultés pour empêcher les petites factions rivales à mener des attaques contre des cibles israéliennes. Le Mouvement de résistance tente de préserver la trêve décrétée depuis plus d'un an, alors que ses rivaux poussent à de nouvelles attaques.