Quelle place pour l'entreprise au sein de l'économie nationale ? Les entreprises ont devant elles, un éventail sans cesse croissant d'initiatives et d'encouragement émanant du gouvernement. Celui-ci dans sa démarche attend, des entreprises publiques et privées la création d'un espace bénéfique en vue de produire plus de ressources et la création d'emplois et également des améliorations de nature à multiplier la production. Le principe d'accompagner et d'encourager les entreprises dans leur développement est un ingrédient des plus signifiant dans l'action gouvernementale. Les conditions nouvelles et les dispositions dégagées pour rendre ces entreprises majeures, se caractérisent, à travers un large arsenal garantissant, en premier lieu, leurs crédits bancaires, l'allégement de leurs charges fiscales et parafiscales en contrepartie de recrutement et par conséquent de création du plus grand nombre d'emplois. Le programme de mise à niveau mis sur pied, à ce titre, concerne plus de 20.000 PME, à la seule condition, que leurs gestionnaires se manifestent. Selon le gouvernement, les entreprises publiques et privées, sont désormais éligibles à un niveau préférentielle pouvant aller jusqu'à 25 % sur la commande publique, tout comme elles bénéficieront toutes du répit dans la levée des protections tarifaires que le gouvernement a engagées, en concertation avec ses partenaires de la Grande zone arabe de libre-échange et de l'Union européenne. Cette mise niveau, sur laquelle est bâtie, structurée l'intervention de l'Etat, la technologie et son contrôle pèsent, à n'en pas douter, d'un poids particulier. Toute la vie de l'entreprise, vis-à-vis, d'une économie de marché, peut-être caractérisée par le fait que les efforts de modernisation et de créativité sont orientés, en vue de l'accumulation et de la reproduction de certaines approches des PME dans cette responsabilité sociale et économique intégrant des considérations sociales, ou environnementales dans leurs activités et dans leurs rapports avec l'Etat, en tant que partie prenante. Cet ingrédient noble pousse les entreprises des deux secteurs à détenir, à la fois, le contrôle et la technique, comme processus réflexif et discursif, et ainsi, détenir des positions d'innovation et de compétitivité plus grandes. Ces positions dominantes dans la stratégie actuelle de remise à niveau des entreprises vont, en se renforçant sur la base de l'élargissement des activités et des intérêts des entreprises éligibles. Affronter cette démarche dans la sphère du développement national, moyennant l'utilisation de combinaisons appropriées d'autres technologies et d'autres ressources, est l'essence même de la diversification de la production nationale et de la lutte contre la dépendance économique extérieure. Le souhaitable et le possible, qu'offrent l'Etat ne sont pas le mimétisme, mais la mise en place d'une politique qui travaillerait la consolidation du cadre juridique de l'investissement et de sa stabilité. "L'Algérie n'a pas prioritairement besoin, actuellement de capitaux étrangers, mais elle est cruellement en manque de savoir-faire, de technologie, de management moderne et de partenaires à même d'ouvrir demain d'autres marchés à des productions en association". Elle offre à, ce titre, toutes les garanties à l'investissement au regard d'un marché solvable et important dont le poids est renforcé par une dépense publique d'investissement de 286 milliards de dollars sur cinq années (2010/14) "Il s'agit ensuite d'un réseau d'infrastructures en expansion, d'un crédit disponible localement et d'avantages comparatifs certains, en coût de l'énergie, de main-d'œuvre qualifiée et même de charge fiscale inférieure en permanence à celle des pays développés". A travers cette politique, le gouvernement offre, également, aux sociétés mixtes, créées avec ses partenaires, les importants avantages de son Code des investissements, qui correspondent à une quasi-défiscalisation durant "la phase de maturation ainsi que l'accès aux commandes publiques aux conditions préférentielles reconnues aux entreprises nationales". Tout le problème est de montrer à cet égard, dans le contexte actuel, comment mesure-t-on le rôle des PME, leur degré de contribution et les impacts qu'elles peuvent avoir sur le développement de la société. Le monde économique attend de ces entreprises un rôle important à jouer, aux côtés de l'Etat, dans le développement économique et social du pays. En tant que partenaires des pouvoirs publics, elles ont une responsabilité sociale et durable et à s'orienter vers les nombreuses initiatives innovantes et positives, tant sur le marché du travail que, plus généralement, au sein de l'ensemble de la rentabilité économique nationale. En effet, tous les acteurs économiques sont tenus de respecter les obligations qui découlent du processus de mise à niveau. On attend des PME, qu'elles agissent d'une manière conforme aux valeurs et princes de la politique nationale de développement et ce, compte tenu de l'importance stratégique de tout le transfert social et économique qu'elles peuvent procurer en misant, essentiellement, sur une grille indicative, afin de mieux marquer leur présence et de leur activité et faire en sorte qu'elles profitent à toute la Nation.